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Santé

Variole du singe: premier cas détecté en Suisse

Un chercheur (illustration)

Un chercheur (illustration) - Thibault Savary © 2019 AFP

Un premier cas de variole du singe a été détecté en Suisse sur une personne vivant dans le canton de Berne mais qui a été exposée au virus à l'étranger.

Un premier cas de variole du singe a été détecté en Suisse sur une personne vivant dans le canton de Berne mais qui a été exposée au virus à l'étranger, a annoncé samedi la Direction de la santé du canton de Berne.

Un traçage des contacts, afin d'identifier d'éventuelles chaînes de transmission, a été effectué, ont précisé les autorités cantonales dans un communiqué. La personne infectée est suivie en ambulatoire et se trouve en isolement à son domicile. Tous les contacts ont pu être informés, ont précisé les autorités.

Ce premier cas suspecté de variole du singe a été signalé ce vendredi. Les analyses de laboratoire effectuées ont permis de confirmer le soupçon samedi après-midi.

Plusieurs pays occidentaux dont la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, l'Espagne ou encore la Suède ont recensé des cas.

Les symptômes durent de 14 à 21 jours

La variole du singe ou "orthopoxvirose simienne" est une maladie rare dont le pathogène peut être transmis de l'animal à l'homme et inversement.

Ses symptômes ressemblent, en moins grave, à ceux que l'on observait dans le passé chez les sujets atteints de variole: fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, dorsales, au cours des cinq premiers jours. Puis apparaissent des éruptions cutanées, des lésions, des pustules et enfin des croûtes.

Il n'existe pas de traitement pour la variole du singe, qui guérit en général spontanément et dont les symptômes durent de 14 à 21 jours.

Les cas graves se produisent plus fréquemment chez les enfants et sont liés à l'ampleur de l'exposition au virus, à l'état de santé du patient et à la gravité des complications.

Selon les épidémies, le taux de létalité a pu varier énormément mais il est resté inférieur à 10% dans tous les cas documentés, principalement chez les jeunes enfants.

La transmission interhumaine peut résulter de contacts étroits avec des sécrétions infectées des voies respiratoires, des lésions cutanées d'un sujet infecté ou d'objets récemment contaminés par des liquides biologiques ou des matières provenant des lésions d'un patient.

La plupart des cas récents dans les pays occidentaux ont été recensés parmi des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, a dit vendredi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui a indiqué vouloir faire la lumière sur la transmission du virus, notamment au sein de la communauté homosexuelle.

S.A. avec AFP