BFMTV
Santé

Vaccins contre le Covid-19: les femmes concernées par des troubles menstruels invitées à les déclarer

Une femme reçoit une dose de vaccin contre le Covid-19 à Saint-Denis, le 23 avril 2021 - PHOTO D'ILLUSTRATION

Une femme reçoit une dose de vaccin contre le Covid-19 à Saint-Denis, le 23 avril 2021 - PHOTO D'ILLUSTRATION - Ludovic MARIN / AFP

De multiples témoignages évoquent l'apparition de troubles après une vaccination anti-Covid, mais les autorités sanitaires n'ont pour l'heure pas établi de lien de cause à effet.

Les femmes concernées par des troubles menstruels apparus après la vaccination contre le Covid-19 sont invitées à les déclarer, a indiqué ce mardi l'Agence du médicament (ANSM), dans un contexte d'incertitude sur un lien direct entre les vaccins et ces troubles.

Les troubles menstruels déclarés après la vaccination par un vaccin à ARNm, soit ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna, font l'objet d'une surveillance attentive au niveau national et européen depuis leur détection, rappelle l'agence.

Plus de 10.000 déclarations de troubles du cycle rapportées

Au 28 avril, les centres régionaux de pharmacovigilance ont analysé 9381 déclarations de troubles du cycle rapportées avec le vaccin Pfizer, et 1557 avec le vaccin Moderna, rapporte l'ANSM. La majorité de ces déclarations ont été réalisées par les patientes directement, précise l'agence. À cette date, 58 millions d'injections avaient été réalisées chez les femmes avec le vaccin Pfizer, et 12 millions avec celui de Moderna.

L'agence du médicament invite les femmes à déclarer les troubles menstruels apparus après la vaccination sur le portail du ministère chargé de la Santé, en apportant "les renseignements les plus détaillés possibles dans le formulaire de déclaration".

Elle a mis en ligne un guide d'aide à la déclaration ainsi que des tutoriels à destination des patientes et des professionnels de santé. Les éléments recueillis doivent permettre "aux centres régionaux de pharmacovigilance de mener de la façon la plus efficace possible leur évaluation des cas déclarés", indique-t-elle.

A.G avec AFP