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Vaccin anti-Covid: pour le maire de Dijon, "on a vécu un moment historique, c'est beaucoup d'espoir"

Avec Sevran, en Seine-Saint-Denis, Dijon est la deuxième ville en France où a débuté ce dimanche la campagne de vaccination anti-Covid-19 dans le pays.

Invité sur l'antenne de BFMTV, François Rebsamen, maire PS de Dijon, ville où a débuté ce dimanche la campagne de vaccination anti Covid-19 avec Sevran (Seine-Saint-Denis), a estimé qu'"on a vécu un moment historique".

"C'est beaucoup d'espoir que ces premières vaccinations au niveau européen mais aussi à Dijon, dans cette région qui est très touchée", a rappelé l'édile. Avec un taux d'incidence de 250 cas pour 100.000 habitants, qui atteint même 321 cas pour 100.000 habitants chez les plus de 65 ans, la région de Bourgogne Franche-Comté est actuellement la plus touchée de France par l'épidémie de Covid-19.

Trois hommes vaccinés à Dijon

Trois personnes ont été vaccinées à Dijon, à l'EHPAD de Champmaillot dont deux résidents: "Alain, âgé de 93 ans" et "un autre résident de 80 ans, qui tenait absolument a être vacciné".

D'après le maire, les deux résidents ont reçu l'injection "sous les applaudissements de tous ceux qui étaient présents, dans la salle d'à côté pour respecter les gestes barrières".

Le Pr Pierre Jouanny, médecin gériatre, a été le premier soigannt à recevoir une dose de vaccin de la région.

"C'est une fierté surtout pour le personnel soignant car le CHU de Dijon accueille des patients de toute la région. Le personnel soignant, médical, infirmier ont beaucoup donné depuis le debut du mois de mars. C'est le 27 février qu'avait été accueilli le premier patient Covid au CHU. Dix mois plus tard, l'espoir est là avec l'arrivée du vaccin et c'est tant mieux", a confié l'élu.

Le maire de Dijon n'a par ailleurs pas exclu un éventuel reconfinement après les fêtes, expliquant que la région est "actuellement sur un plateau haut". "Il n'y a pas d'explosion, mais si il y en avait une, nous demanderions et obtiendrions sans doute un reconfinement", a-t-il ajouté.

Fanny Rocher avec AFP