"Une soirée pas comme les autres": les sages-femmes mobilisées pour accueillir les premiers nés de 2024

Au CHU de Nice, les sages-femmes étaient mobilisées comme tous les soirs dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier afin d'accueillir les derniers bébés de l'année 2023, puis les nouveaux-nés de 2024.

Les sages-femmes étaient à pied d'œuvre dans la nuit de dimanche à ce lundi 1er janvier pour accueillir les nouveaux-nés de l'année 2024. BFMTV a passé une partie de la nuit à leur côté.

À 23h25, la petite Lilya, 3kg800, pointe le bout de son nez au CHU de Nice. Elle est officiellement la dernière Niçoise à être née en 2023.

"On pleure de joie, il y a beaucoup d'émotion", confie à notre micro son père, Youssef.

Pour Laure, sage-femme mobilisée pour l'accouchement, cette naissance a été a un peu particulière. "Ça lui tenait à cœur que son petit bout naisse en 2023 et non en 2024, donc c'est chose faite", raconte-t-elle.

"On marque les esprits"

Si la sage-femme estime que les naissances sont son "quotidien", elle reconnaît que travailler le 31 décembre peut être un peu à part.

"Ça fait deux fois depuis que je travaille ici que je fais naître le dernier bébé de l'année. On marque les esprits", estime-t-elle.

La soirée du 31 décembre au 1er janvier n'offre pas de répit particulier au CHU de Nice et nécessite la mobilisation de tout le personnel soignant. Le premier né de 2024 de la maternité voit le jour à 3h34 du matin.

Entre travail et festivités

Dans le Rhône, la soirée est plus calme au CHU de Lyon. Les sages-femmes s'autorisent quelques festivités autour d'une raclette tout en n'étant jamais loin de leurs patientes.

Il y a "plutôt une ambiance conviviale avec les médecins et les sages-femmes", souligne Delphine, auxiliaire de puériculture, au micro de BFM Lyon.

"C'est une soirée qui n'est pas comme les autres parce qu'il y a une atmosphère de fête", reconnaît-elle, avant de rappeler: "en salle d'accouchement, tout peut arriver tout le temps".

Entre 23 heures dimanche soir et 3 heures du matin ce lundi, aucune naissance n'a ainsi eu lieu dans cette maternité. Autour de quelques tartines de tarama et de tranches de saumon, les soignants ont célébré en douceur le passage en 2024.

Juliette Desmonceaux