Un tiers des Français prévoit de se faire vacciner contre la grippe

Les vaccins contre la grippe seront disponible à partir de vendredi dans la majorité des pharmacies.

Après la violente épidémie de la saison passée qui, cumulée au froid, s'était traduite par une surmortalité, la grippe version 2012-2013 s'anticipe dès vendredi.

C'est à cette date que les premiers vaccins contre la grippe seront disponible dans la majorité des pharmacies. Et selon un sondage Ifop réalisé pour PHR, un groupement de pharmaciens, un tiers des Français (34%) prévoit de se faire vacciner contre la grippe cet hiver, dont un quart de façon certaine.

A l'opposé, un tiers (33%) des Français interrogés indique qu'il ne se fera "probablement pas vacciner contre la grippe, et pour 33% c'est "non, certainement pas".

Les personnes âgées sensibilisées

L'intention de se faire vacciner progresse avec l'âge: 75% des 65 ans et plus, une cible de la vaccination, ont l'intention se faire vacciner, contre 15% des 25-34 ans et 24% des 35-49 ans.

Les hommes se disent plus enclins à se faire vacciner que les femmes (42% contre 27%), ainsi que les habitants de la région parisienne (45% contre 32% des Français vivant en province).

Car si la traditionnelle campagne de vaccination contre la grippe saisonnière vise les populations les plus à risque (65 ans et plus, insuffisants cardiaques, respiratoires, asthmatiques, séropositifs, personnes ayant fait une attaque cérébrale et d'autres maladies chroniques dites ALD), tout le monde peut se faire vacciner.

Une (petite) peur du vaccin

Le sondage révèle également que les craintes liées à la vaccination ont la dent dure. Ainsi 57% des personnes interrogées estiment que les vaccins sont "utiles, mais certains peuvent être risqués".

Les femmes seraient plus sensibles aux risques potentiellement induits par les vaccins que les hommes (59% des femmes contre 53% des hommes estiment que les vaccins sont utiles mais risqués). Seuls 4% des personnes interrogées jugent les vaccins inutiles.

Enfin, près de 8 Français sur 10 affirment savoir où ils en sont dans leurs vaccins.

S. C. avec AFP