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Santé

Sucre, arômes, additifs: une association épingle la composition des aliments pour bébés

Nourriture pour bébés dans un supermarché français (photo d'illustration).

Nourriture pour bébés dans un supermarché français (photo d'illustration). - Christophe SIMON / AFP

L'association Consommation logement cadre de vie (CLCV) a mené cet été des relevés sur " plus de 200 produits" pour bébés. De nombreuses compositions sont jugées problématiques. L'organisation veut une meilleure réglementation.

Des aliments pour les très jeunes enfants souvent "trop sucrés" et qui "contiennent des arômes et des additifs": l'association de défense des consommateurs CLCV a étudié 207 produits destinés aux moins de 3 ans et regrette jeudi "une réglementation qui ne va pas assez loin".

Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV) a réalisé un relevé de plus de 200 produits "en juin et juillet 2023 dans 9 enseignes de la grande distribution", et constate dans le compte-rendu que "30% des références contiennent des ingrédients sucrants", du sucre, du miel ou du chocolat par exemple.

"C'est un constat d'autant plus alarmant que la multiplication des produits de type snacks et desserts dans les rayons d'alimentation infantile normalise le concept de grignotage et la prise de desserts sucrés en fin de repas", regrette CLCV.

"Mise à jour" de la réglementation

Dans le détail, "85% des produits laitiers étudiés contiennent des ingrédients sucrants", qu'il s'agisse de sucre, de sucre canne, de dextrose ou encore de caramel.

En outre "77% des snacks sucrés ou salés contiennent divers ingrédients sucrants" dit-elle encore, observant que "6 références rencontrées ne contiennent pas d'ingrédients sucrants: c'est donc possible!"

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Pour CLCV, "ces constats montrent que la réglementation européenne n'est pas assez stricte pour les industriels et devrait être mise à jour". Elle "doit fixer des teneurs maximales en sucres, matières grasses et sel, en se basant sur les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé".

En parallèle, l'association, qui demande en outre "aux industriels d'améliorer la qualité de l'offre de produits alimentaires infantiles".

T.K. avec AFP