BFMTV
Santé

Six gardes à vue après la saisie record de cocaïne

-

- - -

PARIS (Reuters) - Au moins six gardes à vue étaient toujours en cours dimanche soir après la saisie par la police française de 1,3 tonne de...

PARIS (Reuters) - Au moins six gardes à vue étaient toujours en cours dimanche soir après la saisie par la police française de 1,3 tonne de cocaïne transportée dans un avion d'Air France en provenance de Caracas, la capitale vénézuélienne.

Les personnes interpellées sont de différentes nationalités européennes, a-t-on précisé de sources policière et judiciaire.

Caracas a annoncé lundi que trois soldats appartenant à la Garde nationale avaient été arrêtés sur des soupçons de complicité.

La drogue, qui semblait destinée à l'organisation calabraise Ndrangheta et peut-être en partie à la Grande-Bretagne, se trouvait dans une trentaine de valises enregistrées sous des noms de passagers fictifs.

Les sources n'ont pas voulu préciser la date exacte de l'opération, qui a été menée en collaboration avec les polices espagnole, britannique et néerlandaise.

Saisie à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, la drogue a une valeur marchande de 50 millions d'euros "au prix de gros", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.

Des policiers ont évoqué le chiffre de 200 millions d'euros au prix de vente au détail.

Manuel Valls a ajouté qu'il s'agissait de la plus importante saisie de cocaïne réalisée en France métropolitaine dans le cadre d'une enquête judiciaire.

Air France a annoncé dimanche avoir renforcé ses contrôles et ouvert une enquête interne.

"A ce stade, les éléments dont nous disposons ne permettent pas d'établir comment de tels événements ont pu être possibles compte tenu des procédures très strictes de la compagnie en matière de contrôle des bagages et marchandises embarqués, en particulier dans ce type d'escales", déclare la compagnie dans un communiqué.

"Des mesures ont été immédiatement mises en place pour renforcer nos contrôles des bagages et marchandises au départ de certaines escales sensibles", ajoute-t-elle.

Nicolas Bertin et Jean-Baptiste Vey, édité par Danielle Rouquié