Seine-et-Marne: mordu par une araignée-violon, il passe 11 jours à l'hôpital

Une bête "piqûre" d'araignée a valu à un retraité de Seine-et-Marne plusieurs semaines de souffrance et une hospitalisation. 

Maurice Bunel se souviendra longtemps de ce qui au départ n'était qu'une petite "piqûre". Le 28 mai dernier, alors qu'il tondait la pelouse de son jardin à Amponville, en Seine-et-Marne, le retraité a ressenti une douleur à la cheville gauche. Sans plus. Cet ancien parachutiste en a vu d'autres. Comme ce jour où, rappelle Le Parisien, un atterrissage raté en Algérie l'avait blessé au dos. 

Sans prêter plus d'attention à la mésaventure, l'homme va se coucher. Mais pris de douleurs dans la nuit, il est atteint d'une crise qui va le laisser cloué au sol pendant deux heures. Il parvient malgré tout à reprendre le dessus et se rend aux urgences où il se voit prescrire des antibiotiques.

Une large crevasse profonde jusqu'à l'os

Mais rien n'y fait. Trois jours plus tard, Maurice est incapable de marcher.

"J'avais 7 de tension, ma jambe s'est mise à gonfler et j'ai été hospitalisé 11 jours", détaille-t-il. Pire encore, la blessure s'était "nécrosée" formant un "trou de 5 cm de long sur 4 de large et profond jusqu'à l'os".

A l'hôpital, les médecins sont impuissants à expliquer l'état de faiblesse du patient. Le diagnostic tombera quelques semaines plus tard, de la part d'un médecin qui connaissait les maladies tropicales: "Il s'agit probablement d'une morsure d'araignée".

Après s'être lui-même lancé dans des recherches, Maurice Bunel déniche le nom du coupable: loxosceles-rufescens, soit l'"araignée-violon". Présents dans le sud de la France, ces arachnides, à la faveur du réchauffement climatique, ont tendance à remonter vers le nord. Toutefois, ces réactions violentes demeurent exceptionnelles, et dans la plupart des cas, leurs morsures ne génèrent pas de graves complications. Contrairement à d'autres pays du globe, la France n'abrite pas d'arachnides réputés mortels pour l'homme.

D. N.