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Santé

Près de 4 Français sur 10 grignotent en dehors des repas

Apéritif. (illustration)

Apéritif. (illustration) - Calafellvalo - flickr - CC

Selon l'étude du Credoc révélée par Le Parisien, le "snaking" prend de l'ampleur en France. Il se pratique tout au long de la journée.

Pour beaucoup d'entre nous, 86% selon une étude* du Credoc pour le géant de l'alimentaire Mondelez International révélée par Le Parisien, le grignotage n'est plus tabou. Le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie révèle une explosion du grignotage: 38% des Français s'y adonnent quotidiennement (ou presque) et ce, au moins une fois dans la journée. Selon des études menées en 2010, la proportion de grignoteurs variait entre 20 et 30%.

Les motifs invoqués sont variés, le principal étant le "plaisir" du grignotage pour 38%. Viennent ensuite l'effet coupe-faim pour 28% et un moyen de décompresser pour 17%.

Tout au long de la journée

Ces moments "hors repas" commencent dès la matinée pour se terminer juste avant le coucher. Entre 10 et 11 heures, révèlent l'étude, 34,4% des personnes interrogées s'autorisent une petite pause comportant une boisson chaude (46%), un fruit (20%) ou des céréales et des biscuits sucrés (19%).

Dans l'après-midi, 43,5% renouent avec le goûter. Là encore, c'est boisson chaude (33%), fruits ou chocolat (19%), ou céréales ou biscuits sucrés (31%).

Le soir, avant le couche, 22,5% consomment un encas avant de dormir. Ce sera une boisson sucrée avec un morceau de chocolat (19%), un boisson chaude (18%) ou un fruit (16%)

Quand le dîner prend des airs d'apéritifs

Autre changement d'habitude marquant, le dîner se transformerait assez souvent en apéritif dînatoire. Ainsi, 42,2% s'y adonnent "régulièrement", en particulier le week-end. Ce moment est accompagné d'alcool pour 48% des adeptes de la formule et de biscuits salés ou de chips (42%), ou de graines (25%).

Cette manière de dîner pose un problème nutritionnel, car le dîner s'articule autour d'aliments gras et salés puis très sucrés. Chips, fromages, et charcuteries précèdent les desserts sucrés. A terme, ces pratiques peuvent favoriser l'obésité, les maladies cardiovasculaires ou le diabète.

* Etude réalisée par des questionnaires en ligne entre juillet et novembre 2017 auprès d'un échantillon représentatif de 1182 personnes.

D. N.