Près d'une personne sur six hospitalisée en court séjour en 2013

Quelque 11,3 millions de personnes, soit près d'une personne sur six, ont été hospitalisées en 2013 au moins une fois dans une unité de soins de courte durée de médecine, chirurgie, obstétrique ou odontologie, selon une étude de la Drees dévoilée ce mercredi.

Une légère augmentation

Au total ces patients, en métropole ou dans les départements d'outre-mer, ont effectué 16,9 millions de séjours, soit en moyenne 1,5 séjour annuel par personne hospitalisée, relève la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees). Des chiffres en légère augmentation par rapport à l'année précédente puisqu'en 2012, le nombre de personnes hospitalisées dans une unité de soin de courte durée de médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (MCOO) était de 11 millions, soit 17% de la population française.

Globalement, les femmes sont plus souvent hospitalisées (19%) que les hommes (16%) en raison de la maternité et parce qu'elles sont plus nombreuses que les hommes dans les classes d'âge élevées. La maternité est ainsi à l'origine de plus du tiers des séjours des femmes de 15 à 24 ans et de près de trois sur cinq pour celles de 25 à 34 ans et d'un quart environ des 35-44 ans.

Mais, hors grossesse et à âge identique, elles sont moins souvent hospitalisées. Au-delà de 64 ans, les taux d'hospitalisation des femmes sont inférieurs d'un quart à ceux des hommes. Les hommes le sont davantage à partir de 45 ans en raison de comportements à risque: consommation excessive d'alcool et de tabac, relève l'étude.

Surveillance, prévention, et maladies digestives

Tous âges confondus, pour les deux sexes la surveillance, les bilans ou la prévention ainsi que les maladies digestives sont les principaux motifs d'hospitalisation de court séjour. Ils sont à l'origine de près de trois séjours hospitaliers sur dix. Le développement des séjours en ambulatoire qui vise à écourter les durées de séjour à l'hôpital, figure parmi les plus fortes mesures d'économie attendues par l'Assurance maladie (836,4 millions d'euros sur trois ans).

la rédaction avec AFP