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Santé

Pilule: 1.300 gynécologues se défendent d'être "achetés" par les laboratoires

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Près de 1.300 gynécologues publics et libéraux ont rejeté les accusations portées contre certains d'entre eux dans la polémique sur la prescription des pilules de 3è génération, affirmant qu'il n'étaient "ni achetés, ni vendus" aux laboratoires pharmaceutiques.

"Nous travaillons tous, pour le bien des femmes, avec l'industrie pharmaceutique, dans le respect de la loi et de l'éthique médicale et dans la transparence. Nous ne sommes pour autant ni achetés, ni vendus" indique un manifeste rendu public mardi et signé par 1.293 d'entre eux.

Le manifeste a été lancé à l'initiative du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), de la Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale (FNCGM) et de la Société française de Gynécologie (SFG).

"Suite à l'article du Monde du 11 janvier 2013 et à la mise en cause de nos collègues, nous, gynécologues et gynécologues-obstétriciens publics et libéraux, leur manifestons notre soutien personnel et professionnel" ajoutent-ils dans le manifeste.

Le journal le Monde avait dénoncé la proximité de quatre gynécologues de renom avec certains laboratoires pharmaceutiques dans l'affaire de la sur-prescription des pilules de 3è génération.