Lot-et-Garonne: sept enfants d'une même école en détresse respiratoire, trois admis aux urgences

Les écoliers ont tous été testés négatif au Covid-19. Les causes de l'infection restent à déterminer.

Située dans le Lot-et-Garonne, l'école maternelle de Lavardac, commune d'un peu plus de 2000 habitants, doit faire face à une maladie encore indéterminée ayant touché sept de ses écoliers. Caractérisée par une détresse respiratoire, elle a nécessité l'admission au service pédiatrique de l'hôpital d'Agen de trois d'entre eux.

Négatifs au Covid-19

La piste d'une pneumopathie virale, d'abord évoquée dans la presse régionale, n'a pas été validée par les analyses réalisées à Agen, comme le rapporte Sud-Ouest.

Sur les sept enfants malades, quatre d'entre eux sont scolarisés au sein du dispositif d'accueil des enfants de moins de 3 ans, deux sont en petite section et un en moyenne section. De par les symptômes qu'ils présentaient - des difficultés respiratoires - tous les enfants ont été testés au Covid-19. Et tous se sont révélés négatifs.

Service d'accueil fermé

Face à la situation, le maire de Lavardac, Ludovic Biasotto, a décidé de fermer jusqu'à jeudi au moins le dispositif d'accueil des enfants de moins de trois ans. Les services de l'Education nationale ont recommandé à l'édile de ne pas totalement fermer l'établissement. La gestion de la situation est désormais entre les mains de la délégation départementale pour le Lot-et-Garonne de l'Agence régionale de santé.

Contacté par Sud-Ouest, Joris Jonon, le directeur de la délégation, a indiqué concernant les enfants malades que "tous manifestent les mêmes signes cliniques, à savoir une hyperthermie liée à une détresse respiratoire. À ce stade, il n’y a pas de pneumopathie majeure de diagnostiquée. Les différentes recherches virales effectuées dans la journée ont toutes été négatives. [...] Ces différents résultats en notre possession actuellement ne permettent pas d’identifier la cause".

L'état de santé des enfants hospitalisés n'inspirait pas d'inquiétudes particulières lundi, et ne nécessitait pas leur transfert vers un autre établissement de santé. D'autres analyses réalisées devraient prochainement permettre d'affiner le diagnostic quant aux causes de cette infection.

Jules Fresard