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Santé

La varicelle fait son grand retour

La varicelle touche principalement les enfants de moins de 10 ans.

La varicelle touche principalement les enfants de moins de 10 ans. - Fred Dufour - AFP

La France est touchée par une épidémie de varicelle depuis quelques semaines. Douze régions sont particulièrement concernées par cette maladie bénigne pour les enfants mais qui peut se révéler grave pour les adultes.

Le mois d'avril est synonyme de période de varicelle. Cette année, la maladie est particulièrement répandue. Après trois semaines de hausse continue, le réseau Sentinelles, le système national de surveillance des épidémies, a noté un pic du cas de varicelle avec, la semaine dernière, 44 cas pour 100.000 habitants. 

Cette vigilance est particulière accrue dans douze régions. Les Pays-de-la-Loire sont, de loin, la région la plus affectée, avec 104 cas pour 100.000 habitants. Une activité forte de la maladie est également recensée en Champagne-Ardenne, en Corse, en Haute-Normandie, en Ile-de-France, en Franche-Comté, en Bretagne, en Basse-Normandie et en Midi-Pyrénées. En Provence-Alpes-Côte-d'Azur et en Rhône-Alpes, l'activité est jugée modérée.

La vaccination des adultes en question

Chaque année, 700.000 cas de varicelle sont recensés en France et touchent majoritairement les enfants âgés de moins de 10 ans. La maladie se manifeste par une fatigue excessive, des petits boutons sur tout le corps et des démangeaisons. D'origine virale, il est donc inutile de prendre des antibiotiques.

"On donne des médicaments pour éviter que les enfants se grattent trop et on désinfecte simplement les lésions qui paraissent inflammatoires", détaille pour BFMTV Yann Pertet, généraliste à Tours. Une fois attrapée, et traitée, l'enfant est débarrassé de ce risque à vie.

Chez les adultes, la maladie peut entraîner de graves complications, notamment neurologiques, comme des méningites ou des encéphalites, ou pulmonaires. Selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, la vaccination des adultes contre cette maladie réduirait de 31% le nombre d'hospitalisations. 

J.C.