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La prévention : un pilier majeur de santé publique

La prévention : un pilier majeur de santé publique

La prévention : un pilier majeur de santé publique - GettyImages

[CONTENU PARTENAIRE] « Mieux vaut prévenir que guérir ». On connaît bien l’adage et d’ailleurs, la prévention, inscrite dans la loi du 9 août 2004, relève d’un défi de santé publique. Selon l’OMS, dans les maladies non transmissibles, 16 millions de décès par an pourraient être évités par des mesures préventives…

La prévention en santé s’articule autour de trois catégories principales : la prévention primaire, secondaire, et tertiaire. La première vise à empêcher l'apparition de la maladie en contrôlant les causes et les facteurs de risque. La prévention secondaire, quant à elle, cherche à réduire l'impact d'une maladie déjà présente en la détectant précocement et en la traitant rapidement. Enfin, la prévention tertiaire se concentre sur la réduction des complications ou des handicaps dus à une maladie évolutive.

L’un des tournants majeurs dans le domaine de la prévention primaire a été la découverte du vaccin. C’était en 1796 lorsque Edward Jenner, un médecin britannique, a développé le premier vaccin contre la variole. Une ère nouvelle a alors débuté dans le contrôle des maladies infectieuses.

La prévention par la vaccination et… l’hygiène

La vaccination a permis d'énormes progrès en termes de prévention. Par exemple, en devenant systématique, elle a conduit à l'éradication mondiale de la variole en 1980 et a fortement réduit la prévalence de maladies telles que la poliomyélite, la diphtérie ou encore le tétanos. Mais si elle joue un rôle essentiel dans la prévention des maladies infectieuses, elle doit aussi s’accompagner de mesures d’hygiène indispensables. La Covid 19 nous l’a rappelé : le lavage régulier des mains reste la première ligne de défense contre la transmission de nombreux pathogènes. Mais de façon générale, il y a aussi, bien sûr, l’alimentation ou encore le sommeil qui sont à surveiller…

Objectif : atteindre l’immunité collective

Si tous les publics sont concernés par la vaccination, certains groupes de personnes peuvent l’être particulièrement comme les enfants, la femme enceinte pour sa propre protection et celle du bébé à naître ou encore les seniors, encouragés à se faire vacciner contre la grippe, le pneumocoque ou le zona, le système immunitaire pouvant être affaibli avec l'âge. En France et dans de nombreux autres pays, certains vaccins sont rendus obligatoires afin d’atteindre une immunité collective suffisante pour empêcher la propagation de maladies. Dans l’Hexagone, par exemple, depuis 2018, 11 vaccins sont requis pour les moins de deux ans. En effet, la couverture vaccinale doit être suffisamment élevée pour protéger l'ensemble de la population, y compris ceux qui ne peuvent être vaccinés pour des raisons médicales.

La pandémie de COVID-19 a remis la prévention par la vaccination sur le devant de la scène mondiale. Face à cette crise sanitaire sans précédent, une mobilisation internationale a permis de développer, tester et distribuer des vaccins contre le virus en un temps record. Les vaccins à ARN messager, une technologie alors nouvelle pour les vaccins, ont démontré une efficacité et une rapidité de développement impressionnantes, ouvrant la voie à de nouvelles stratégies de prévention pour d'autres maladies. Cette technologie, en effet, pourrait permettre de transformer encore davantage l’approche de la prévention dans les années à venir.

Ce contenu a été réalisé avec OBSERVATOIRE DE LA SANTE. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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