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Santé

Jean-Claude Mas, fondateur de PIP, mis en examen

Jean-Claude Mas, fondateur de la société de prothèses mammaires PIP (Poly Implant Prothèse), a été mis en examen jeudi à Marseille pour abus de biens sociaux, blanchiment et blanchiment de fraude fiscale. /Photo d'archives/REUTERS/Philippe Laurenson

Jean-Claude Mas, fondateur de la société de prothèses mammaires PIP (Poly Implant Prothèse), a été mis en examen jeudi à Marseille pour abus de biens sociaux, blanchiment et blanchiment de fraude fiscale. /Photo d'archives/REUTERS/Philippe Laurenson - -

Le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP, Jean-Claude Mas, a été mis en examen jeudi à Marseille pour abus de biens sociaux, blanchiment et blanchiment de fraude fiscale. Il est accusé d'avoir organisé son insolvabilité pour ne pas rembourser les victimes d'implants défectueux.

Le fondateur de la société de prothèses mammaires Poly Implant Prothèse (PIP), Jean-Claude Mas, a été mis en examen jeudi à Marseille pour abus de biens sociaux, blanchiment et blanchiment de fraude fiscale. Il devrait être présenté dans l'après-midi au juge des libertés et de la détention qui statuera sur son mandat de dépôt.
Jean-Claude Mas, 73 ans, a déjà été mis en examen le 27 janvier pour blessures involontaires après avoir admis avoir utilisé un gel non conforme pour la fabrication de ses prothèses, tout en récusant une dangerosité supérieure aux autres prothèses. Il est cette fois accusé par des parties civiles d'avoir organisé son insolvabilité.

Jean-Claude Mas déjà incarcéré pour "blessures involontaires"

Jean-Claude Mas, incarcéré depuis mars pour ne s'être pas acquitté de ses obligations de verser le premier quart de sa caution de 100.000 euros, devait sortir de détention provisoire de la prison de La Farlède (Var) le 6 juillet.
Claude Couty, ancien président du directoire de PIP, a été mis en examen mardi pour blanchiment de fraude fiscale, d'abus de bien sociaux et de tromperie ainsi que pour banqueroute. Il a été laissé libre sous contrôle judiciaire moyennant le versement d'une caution de 30.000 euros.
Des milliers de plaintes ont été déposées et outre le volet financier, le parquet de Marseille a ouvert deux autres informations judiciaires pour tromperie aggravée et pour homicides et blessures involontaires.

La rédaction avec Reuters