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INFOGRAPHIE. Covid-19: dans quels lieux le port du masque reste-t-il obligatoire?

Bars, restaurants, salles de concert... Le port du masque n'est plus obligatoire dans les lieux soumis au pass vaccinal. Mais il ne disparaît pas totalement.

Le masque tombe. Devenu une habitude depuis plusieurs mois, il n'est plus obligatoire, depuis ce lundi, dans les lieux soumis au pass vaccinal. Il s'agit notamment des bars et des restaurants, mais aussi des musées, des cinémas, des salles de spectacles ou encore dans les enceintes sportives, comme le récapitule notre infographie ci-dessous.

Cet allègement des mesures sanitaires, qui intervient dans une phase de décrue épidémique, ne signifie pas pour autant la disparition complète du masque. Son port reste obligatoire dans les transports en commun (bus, trains, avions...), ainsi que dans les lieux clos non soumis au pass vaccinal, parmi lesquels les hôpitaux, les magasins, les bureaux ou encore les services publics.

Les lieux soumis au port du masque à partir du 28 février 2021.
Les lieux soumis au port du masque à partir du 28 février 2021. © PIERRE-OSCAR BRUNET / BFMTV

Inquiétude pour les immunodéprimés

Cet assouplissement des règles n'est pas accueilli de la même façon par tous les Français. Vulnérables parce qu'immunodéprimés ou soucieux de protéger les plus à risque, certains comptent conserver leur masque en intérieur même avec la levée de l'obligation.

Les immunodéprimés sont environ 300.000 en France: greffés, dialysés, transplantés, atteints de certains cancers ou prenant des traitements qui affaiblissent leur système immunitaire. Vu leurs traitements ou leur maladie, la vaccination est peu voire pas efficace chez ces patients, très à risque de développer une forme grave du Covid-19. Pour tenter d'éviter une contamination, ils doivent prendre des précautions maximales.

L'épidémiologiste Dominique Costagliola a ainsi récemment jugé sur BFMTV/RMC que la fin du masque obligatoire envoyait "un message d'auto-isolement aux personnes les plus à risque" et témoignait "d'absence de solidarité".

BFMTV avec AFP