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Covid-19: optimiste, Olivier Véran affirme que "nous reprenons le contrôle de l’épidémie"

Dans une interview accordée au groupe Ebra, il appelle cependant à ne pas relâcher les efforts, "nous n'avons pas encore vaincu le virus".

"Une bonne nouvelle", enfin. Dans une interview accordée au groupe Ebra - qui possède neuf quotidiens régionaux dont Le Dauphiné libéré, Le Progrès, Dernières Nouvelles d'Alsace et L'Est républicain - le ministre de la Santé a salué la légère embellie que connaît la France dans la deuxième vague de Covid-19.

"Nous reprenons le contrôle de l’épidémie (...) Le virus commence à moins circuler. Depuis dix jours consécutifs, le nombre de nouveaux diagnostics de Covid-19 diminue, le taux de positivité des tests et le taux d’incidence baissent. Tout porte donc à croire que nous avons passé un pic épidémique", souligne Olivier Véran, félicitant les bénéfices du confinement.

"Nous pourrions également avoir atteint vendredi dernier le pic sanitaire qui marque, lui, le point haut des admissions à l'hôpital avec 4900 malades Covid en réanimation, soit les deux tiers du niveau atteint en réanimation lors de la première vague", a poursuivi le ministre de la Santé.

"Nous n'avons pas encore vaincu le virus"

En effet, le nombre de personnes hospitalisées en réanimation semble être en train de se stabiliser, alors qu'il n'avait cessé d'augmenter depuis début août. Ce dimanche, les autorités sanitaires font état de 4880 patients en réanimation, donc dans un état grave, contre 4855 la veille et 4887 l'avant-veille. En 24 heures, 270 personnes sont entrées en réanimation, soit le chiffre le plus faible depuis le 26 octobre.

Mais ce léger frémissement n’est pas synonyme de "victoire" sur la maladie infectieuse. "Nous n’avons pas encore vaincu le virus. Il est trop tôt pour relâcher nos efforts", souligne-t-il dans un nouvel appel à la prudence.

Possible allègement des mesures?

Peut-on cependant miser sur cette amélioration pour pouvoir passer les fêtes de Noël en famille?

"Si nous restons sur cette trajectoire de diminution de l’épidémie, au 1er décembre, nous pourrions être amenés à alléger certaines mesures, sans lever complètement le confinement. Tout va dépendre de la dynamique de l’épidémie et du respect du confinement."

Cette incertitude est "insupportable pour les Français", concède le ministre qui fixe un rendez-vous à la fin du mois de novembre pour faire un point d’étape sur les effets du confinement et donner “plus de visibilité sur comment les fêtes et les vacances pourront se dérouler."

Ambre Lepoivre Journaliste BFMTV