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Santé

Covid-19: la Guyane reprend les évacuations sanitaires pour désengorger les hôpitaux

Un soignant s'entretient avec un habitant de Cayenne, devant l'Institut Pasteur de Guyane, le 23 juin 2020 (Photo d'illustration).

Un soignant s'entretient avec un habitant de Cayenne, devant l'Institut Pasteur de Guyane, le 23 juin 2020 (Photo d'illustration). - Jody Amiet - AFP

Les autorités sanitaires de la collectivité d'Outre-mer vont transférer des patients atteints par le Covid-19 entre la Guyane et la Martinique à compter de mardi.

Les évacuations sanitaires de patients du Covid entre la Guyane et le CHU de Fort-de-France doivent reprendre mardi pour désengorger la réanimation en Guyane, ont annoncé lundi les autorités sanitaires locales.

Une première évacuation par avion militaire est programmée mardi à 13h, a précisé le centre hospitalier de Cayenne. La durée du vol est d'environ 2h30.

La collectivité sous semi-confinement

Cette évacuation concerne les patients "stables", pour qui le voyage en avion "n'entraînera pas de perte de chance" et qui ne sont "pas susceptibles de sortir de réanimation à court terme" a indiqué lundi l'agence régionale de santé (ARS) de Guyane par communiqué.

La Guyane, collectivité d'outre-mer de 300.000 habitants, est depuis le 13 mai sous semi-confinement (les établissements scolaires restent ouverts) jusqu'au 30 mai inclus à cause de la dégradation sanitaire et de la circulation notamment du "variant brésilien".

"Samedi, il ne restait que deux lits disponibles" ont informé les autorités sanitaires locales.

Un dispositif similaire enclenché lors de la première vague

"Nous savons que malheureusement, le nombre de patients atteints de formes graves va continuer d'augmenter, compte tenu de l'augmentation des contaminations et de la faible couverture vaccinale (4,3% de la population)" a affirmé dimanche la directrice de l'ARS de Guyane, Clara de Bort, à la chaîne locale Guyane La 1ère.

Un dispositif semblable avait été enclenché durant la première vague de Covid-19 en 2020. 13 patients avaient été pris en charge en Martinique et en Guadeloupe.

H.G. avec AFP