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Covid-19: comment le gouvernement compte inciter les ados réticents à se faire vacciner

Des lycéens dans les couloirs d'un établissement scolaire (Photo d'illustration).

Des lycéens dans les couloirs d'un établissement scolaire (Photo d'illustration). - Damien Meyer / AFP

Dans le cadre de la rentrée scolaire, le gouvernement souhaite "aller chercher" les adolescents pas encore vaccinés contre le Covid-19. Deux dispositifs distincts vont être mis déployés à la rentrée afin d'obtenir la plus grande couverture vaccinale possible des jeunes.

En France, les personnes de moins de 50 ans représentent "les plus gros réservoirs de personnes qui restent à vacciner" en chiffres absolus, a rappelé ce mardi le ministère de la Santé. Et si plus de 61% des adolescents français ont déjà reçu une dose de vaccin contre le Covid-19, 2 des 10 millions de Français encore non immunisés sont des jeunes âgés de 12 à 17 ans.

Alors pour aller plus loin et "aller chercher" les jeunes encore réticents à se faire vacciner, le gouvernement va désormais miser sur deux dispositifs dans le cadre de la rentrée scolaire, a-t-on appris ce mardi du ministère de la Santé. Leur application se décidera "au niveau local".

Équipes mobiles et centres éphèméres

Ainsi, certaines régions comme la Bretagne, la Meurthe-et-Moselle, le Gard ou le Val-d'Oise vont faire le choix d'"envoyer les jeunes concernés" vers les "centres de vaccination". Ce qui pourrait impliquer la réactivation de centres de vaccination éphémères.

D'autres régions, elles, misent plutôt sur le déploiement d'"équipes mobiles qui se rendront dans les établissements scolaires", a précisé le ministère, assurant n'avoir "pas d'échos d'un manque de personnel" pour réaliser ces injections. Ce devrait par exemple le cas en Seine-Saint-Denis ou encore dans les Alpes-de-Haute-Provence. Des regroupements inter-établissements devraient être mis en place dans certaines zones rurales comme dans l’Aveyron.

Parallèlement, la campagne pour une dose de rappel du vaccin chez les personnes âgées ou fragiles, complètement vaccinées depuis au moins six mois, débutera ce mercredi en France. Lundi soir, 48,5 millions de personnes avaient reçu au moins une injection sur environ 58 millions de personnes éligibles, et 43,9 étaient complètement vaccinées.

Margaux de Frouville et Jeanne Bulant