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Covid-19: 175 jours après avoir été testée positive, Pauline Oustric, 27 ans, n'est "toujours pas guérie"

La jeune femme a été testée positive au Covid-19 il y a 175 jours. Sur BFMTV, elle témoigne ce mardi soir des graves séquelles causées par la maladie.

"Je ne peux plus vivre une journée normalement", raconte Pauline Oustric, âgée de 27 ans, au micro de BFMTV. 175 jours après avoir été testée positive au Covid-19, la jeune femme affirme ce mardi soir sur notre antenne qu'elle n'est "toujours pas guérie" et souffre de lourdes séquelles, dont une dérégulation de son système nerveux.

Après avoir été en contact avec une collègue elle-même infectée par le virus, Pauline Oustric développe à partir du 23 mars des symptômes courants du coronavirus, à savoir des maux de tête, d'oreilles, une toux ainsi que des problèmes respiratoires. Mais plusieurs mois après, son calvaire est loin d'être terminé.

"Je pense qu'il faut insister sur le fait que ça ne se voit pas, que beaucoup de gens se disent 'oh elle a l'air bien, elle parle, alors pourquoi elle se plaint d'avoir des symptômes?'", raconte la jeune femme, doctorante travaillant sur les comportements alimentaires.

"Des symptômes très handicapants"

Après des mois à vivre avec la maladie, Pauline Oustric, qui vit au Royaume-Uni, souffre toujours de maux liés au coronavirus. Les médecins lui ont diagnostiqué, il y a quelques semaines (en septembre et en juillet), "une disotonomie, une dérégulation du système nerveux", c'est-à-dire du système qui permet de réguler notre respiration, notre rythme cardiaque, notre pression artérielle.

"Moi, dans mon cas, c'est déréglé, donc je ne réagis plus à l'effort comme il faut", témoigne encore la jeune femme, qui dit ne plus pouvoir vivre comme elle avait l'habitude de le faire avant l'épidémie.

"Du coup, j'ai des nausées, des vertiges, je ne me sens pas bien, je n'arrive plus à respirer, je désature en oxygène: des symptômes qui sont quand même très handicapants pour une jeune de 27 ans. Je ne peux plus vivre normalement où je travaille et où je fais les choses normales de la maison, ce n'est plus possible", assure-t-elle.
Jeanne Bulant Journaliste BFMTV