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Santé

Coronavirus: mort d'un médecin hospitalier en Moselle

Une équipe médicale traitant un soignant infecté au coronavirus.

Une équipe médicale traitant un soignant infecté au coronavirus. - Sébastien Bozon / AFP

Un médecin hospitalier exerçant en Moselle est mort du coronavirus ce lundi. Il s'agit de la mort du sixième practicien en France depuis le début de l'épidémie de Covid-19.

Un médecin hospitalier est mort du coronavirus alors qu'il était en réanimation dans un établissement en Moselle, a annoncé ce lundi la directrice générale du CHR de Metz, le sixième décès de praticien rendu public depuis le début de l'épidémie.

"Je viens d'apprendre le décès d'un de nos médecins" qui était "hospitalisé dans le lit d'une autre réanimation" que celle du centre hospitalier régional (CHR) de Metz, a indiqué sa directrice générale, Marie-Odile Saillard, lors d'une audioconférence de presse.

"Plusieurs médecins en réanimation"

"Nous avons plusieurs médecins en réanimation aujourd'hui", a ajouté Marie-Odile Saillard, qui n'a pas souhaité donner plus de détails sur l'identité de la victime.
"Un peu plus de quarante personnels hospitaliers" ont été contaminés par le Covid-19 au sein du CHR, a-t-elle indiqué, précisant que "dans ces personnes vous avez aussi des gens malades, mais pas gravement malades".

Depuis le début de l'épidémie, les décès de cinq autres médecins ont été rendus publics: un urgentiste de Compiègne dans l'Oise le 22 mars, puis le lendemain un gynécologue-obstétricien de 66 ans et un généraliste de 70 ans exerçant tous les deux dans le Haut-Rhin, un des principaux foyers de contamination du coronavirus en France, ainsi que deux généralistes de 60 ans et 68 ans en Moselle et en Haute-Saône.

"Fantassins de première ligne" dans la guerre contre le coronavirus, les médecins exercent leur métier "à leurs risques et périls, comme on le constate malheureusement", avait réagi avec amertume le syndicat de généralistes MG France, au lendemain de ce week-end particulièrement sombre pour ceux qui constituent "le premier recours pour de nombreux patients".

Jeanne Bulant avec AFP