Coronavirus: les mesures de la région Île-de-France pour freiner la propagation

Télétravail, transports, enseignement à distance: dans un communiqué, la région a édicté différentes mesures pour limiter la propagation du coronavirus.

À l'instar de la ville de Paris, la région Île-de-France a communiqué ce vendredi ses mesures pour faire face à la crise du coronavirus. 

La région appelle tout d'abord les Franciliens à limiter leurs déplacements et à favoriser le télétravail autant que faire se peut. "Toutes les réunions et manifestations internes de la région sont annulées jusqu'à nouvel ordre", est-il rappelé dans le communiqué. 

Une "offre réduite" de transport à compter de lundi

Comme annoncé par la RATP et la SNCF, les transports en commun en Île-de-France se feront plus rares à compter de lundi. Les deux entreprises évoquent une "offre réduite" de transport la semaine prochaine en raison du coronavirus car certains de leurs personnels ne pourront pas travailler, notamment pour rester chez eux et garder leurs enfants. La région demande toutefois aux deux entreprises "un effort particulier sur la qualité de l'information voyageurs et sur les lignes de bus desservant les hôpitaux.

"Sur la dizaine de services de transport à la demande, 6 desservent des hôpitaux situés dans les villes suivantes : Rambouillet, Houdan, Ferolles, Jossigny, Nemours, Pontoise, Montereau. Ces lignes seront renforcées grâce à un redéploiement des transports scolaires." Toujours sur le volet des transports, la région appelle enfin les usagers à privilégier les moyens de paiement sans contact.

Les personnels hospitaliers pourront pour leur part bénéficier de certains lycées franciliens pour faire garder leurs enfants tandis que des locaux de la région seront mis à disposition des personnes vulnérables.

Aide aux PME et enseignement à distance

En parallèle, la région s'apprête à mettre en place "un plan d'urgence" pour les PME. Dans les grandes lignes, ce dernier aura vocation à "accélérer le paiement" aux entreprises, à faciliter l'accès aux prêts bancaires et à fournir une "garantie zéro pénalité" aux fournisseurs en cas de défaillance. Enfin, la région débloque dix millions d'euros pour venir en soutien aux professionnels de la culture les plus durement touchés.

Dans le volet éducation, la région "appelle les enseignants à utiliser massivement l'espace numérique de travail (ENT), qui est à 300.000 visites par jour et qui est monté à 360.000 pendant les grèves. Par ailleurs, elle rappelle que l'application d'apprentissage des langues, Qioz, gratuite et financée par la région Île-de-France, est disponible."

Florian Bouhot avec Barthélémy Bolo