Coronavirus: à Nice et Paris, la traque des fêtards

A Paris, les policiers veillent au respect des mesures anti-coronavirus et dressent des contraventions au besoin. A Nice, où les règles sanitaires viennent de se durcir, le nouveau règlement peine à convaincre.

Faire respecter les mesures anti-coronavirus. Telle est la mission, ce vendredi soir, de ces policiers en civil, au coeur du XIè arrondissement de Paris, que nous avons pu suivre en action vers le quartier de la Bastille.

Dans un bar du secteur, où les mesures barrières ne sont pas respectées, les policiers rappellent le patron à l'ordre.

"On a un problème avec votre établissement. Vos obligations sanitaires, vous les respectez pas. On va vous mettre en demeure de les respecter: on va vous verbaliser", lui explique Ludovic Giral, commissaire centre du 11ème arrondissement de Paris.

13 mises en demeure, 16 verbalisations

"Des clients, au comptoir, sur des places non-assises, 5 à 6 clients qui consomment debout dehors", observe le commissaire.

En tout, 13 mises en demeure ont été notifiées et 16 verbalisations dressées ce vendredi soir dans 11ème arrondissement, selon la préfecture de police qui annonce intensifier "les contrôles pouvant conduire à la fermeture des établissements".

135 euros d'amende en cas de non-respect des consignes sanitaires

A Nice, la décision d'interdire les rassemblements de plus de 10 personnes et de fermer les restaurants et bars à 00h30, laisse Christophe Souques, vice-président des cafetiers et restaurateurs de la ville, perplexe.

"Même si le préfet dit pas de rassemblements de plus de 10 personnes, les personnes qui sortent à cette heure-ci, à 00h15, où voulez-vous qu'ils aillent? Est-ce que vous croyez réllement qu'ils vont rentrer chez eux bien sagement?", demande-t-il.

Pour rappel, les bars et restaurants qui ne respectent pas les consignes sanitaires s'exposent à une amende de 135 euros. En cas de récidive, ils risquent la fermeture.

Fanny Rocher