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Santé

Chute des ventes de pilules de 3e et 4e génération

Pilule  de 4e génération (photo d'illustration)

Pilule de 4e génération (photo d'illustration) - -

L'alerte lancée sur les risques liés aux pilules de 3e et 4e génération s'est traduite en janvier par une chute de 23% des ventes pour ces contraceptifs.

La vente de pilules de 3e et 4e génération en chute libre. L'alerte sur les risques liés à ces types de pilules s'est traduite en janvier par une chute de 23% des ventes pour ces contraceptifs. On constate aussi une baisse générale de 3,5% des ventes de pilules, selon des chiffres diffusés lundi par l'Agence du médicament (ANSM).

Le recul des ventes de pilules de 3e et 4e génération a toutefois été en partie compensé par une hausse de 16% des ventes de pilules de 1ère et 2e génération.

Les pilules de 3e et4e génération sont commercialisées par les principaux laboratoires Servier, Bayer, Pfizer, Sanofi, et Novartis.

Risques accrus de thrombose

Tous types de contraceptifs oraux combinés confondus (1ère, 2e, 3e et 4e générations), les ventes ont décliné de 3,5% sur cette même période, ce qui signifie qu'environ 12.000 femmes ont cessé d'acheter des pilules en France.

En 2011, 4.274.000 femmes utilisaient des contraceptifs de type COC, rappelle l'Agence, dont les chiffres de ventes découlent de ceux fournis par un "panel" de 14.000 pharmacies françaises.

L'ANSM recommande aux médecins de prescrire en "première intention" (à savoir en premier choix) les pilules de 2e génération, voire de 1ère génération, en raison des risques accrus de thrombose (formation de caillots sanguins) que font courir les pilules de conception plus récentes, de 3e et 4e générations.