BFMTV
Santé

Cancer du col : une étude "rassurante" sur les risques associés aux vaccins

Image d'illustration

Image d'illustration - CELLOU BINANI / AFP

Les vaccins contre les infections à papillomavirus (HPV), contestés par certains, ne sont pas responsables de sclérose en plaques, ni d'autres maladies auto-immunes, assure l'Agence française du médicament, après une vaste étude portant sur plus de 2 millions d'adolescentes.

Les résultats de cette étude, menée conjointement par l'Assurance Maladie et l'Agence du médicament (ANSM), "sont rassurants" et confirment les données d'autres études, notamment internationales, sur le risque de survenue de maladies auto-immunes après cette vaccination, souligne l'agence sanitaire.

Au total, "les bénéfices attendus de cette vaccination en termes de santé publique restent bien plus importants que les risques auxquels elle peut exposer les jeunes filles", ajoute-t-elle.

Pas de remise en cause

Les vaccins concernés, le Gardasil du franco-américain Sanofi Pasteur MSD, et le Cervarix de GlaxoSmithKline (GSK) sont sous surveillance renforcée des autorités françaises et européennes depuis leur commercialisation.

A ce stade, cette surveillance n'a pas remis en cause la balance entre bénéfices et risques, note l'ANSM. Cette nouvelle étude a porté sur les jeunes filles affiliées au régime général de la Sécurité sociale, âgées de 13 à 16 ans révolus entre janvier 2008 et décembre 2012, soit plus de 2,2 millions d'adolescentes. Parmi elles, environ 840.000 avaient été vaccinées contre les infections à HPV et 1,4 million n'avaient pas été vaccinées, précise l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.

Toutefois, l'étude relève une augmentation "probable" du risque de syndrome de Guillain-Barré (une atteinte des nerfs) après vaccination. Un risque qui reste "limité, compte tenu de la rareté de la maladie: de l'ordre de 1 à 2 cas supplémentaires pour 100.000 jeunes filles vaccinées". Ce risque, qui est d'ailleurs mentionné sur la notice du Gardasil, ne remet pas en cause la balance bénéfice-risque de la vaccination, affirme l'ANSM. 

la rédaction avec AFP