Les accessoires pour une rentrée au bureau sans mal de dos
C’est aussi la rentrée au bureau. Pour limiter les troubles musculo-squelettiques (TMS), Laurent Kerangueven, ergonome à l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) préconise une liste d’outils simples qui changent la vie des abonnés à l’openspace…
Le porte document
On n’y pense pas suffisamment. Pourtant, pour le travail de saisie ou de report de notes du papier à l’ordinateur, le porte document évite les va-et-vient incessants de la nuque entre le papier et l’écran.
"Les documents papiers peuvent être placés sur un support soit à gauche, soit à droite de l'écran, soit entre le clavier et l'écran. Ce support de document permet de réduire les flexions et rotations des cervicales dues à la lecture de documents posés à plat sur le plan de travail. Par ailleurs, en rapprochant les distances œil-écran et œil-document, il permet de prévenir la fatigue visuelle", précise l’expert en prévention des risques liés au travail sur écran.
L’appui-nuque
Autre outil pour soulager le cou: les sièges équipés d’appui-nuque. Ils sont d’un grand secours pour les employés en poste de surveillance avec des écrans situés en hauteur, notamment. Et plus globalement, pour les personnes déjà atteintes de problèmes aux cervicales.
Le casque de téléphone
Impossible de tenir une heure la nuque cassée sur le combiné si vous prenez des notes ou avez besoin de vos mains pendant que vous êtes en ligne. Si vous êtes en bureau individuel, privilégiez le mode main libre. Et en openspace, le casque de téléphone, à la manière d'un téléopérateur: il offre un confort trop souvent sous-estimé.
Les postes assis debout
Pour les postes qui nécessitent d’aller à la rencontre des clients, mais également de travailler à l’ordinateur comme à l’accueil des banques par exemple, les postes en hauteur assis debout représentent un bon compromis. "A condition que le siège et le plan de travail soient adaptables en hauteur et en inclinaison", nuance l’ergonome.
Les espaces de travail collaboratifs
Ces petites bulles qui fleurissent aux abords des bureaux partagés "peuvent limiter les postures statiques prolongées au même poste de travail en amenant les salariés à se déplacer dans des espaces dédiées aux appels téléphoniques par exemple", estime Laurent Kerangueven. Le tout est qu’elles soient situées ni trop loin pour ne pas dissuader de s’y rendre, ni trop près pour ne pas gêner les collègues.