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Bien être au travail

3 astuces pour mieux vivre l’open space

Des aménagements permettent de limiter les désagréments de la vie en open space.

Des aménagements permettent de limiter les désagréments de la vie en open space. - Roman Zelentsov - CC - Flickr

Bruit, promiscuité, trop chaud, trop froid, trop de lumière, pas assez… Les plateaux qui s’étendent à l’infini nuisent à la qualité de vie au travail. Mais il existe des aménagements qui les rendent davantage supportables.

Huit ans déjà que L’open space m’a tuer est sorti en librairie. Depuis, ergonomes et aménageurs d’espaces de travail se sont creusés la tête pour limiter les désagréments du travail en batterie.

Des agencements sont quand même possibles pour limiter les inconvénients du travail sur un plateau avec pour seul horizon, des rangées d’ordinateurs, encore et encore... A glisser dans la boite à idées ou à l’oreille d’un représentant du Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

1- Des micro lieux de réunions

"Il faut anticiper au mieux les situations de travail mais également prévoir de modifier les plans sans casser les murs pour que des micro lieux alternatifs à l’open space soient mis en place", assure Bernard Dugué, ergonome, à BFMTV.com. Car si les espaces de réunions formelles sont souvent prévus, des plus petits, davantage informels, manquent souvent.

Résultat, on se réunit à trois ou quatre en plein milieu de l’open space. A répétition, cela représente une vraie nuisance pour les coworkers. En ce sens, des mini espaces d’échange et de collaboration sont salvateurs.

2- Une climatisation non centralisée

Ceux au sud ont trop chaud, ceux au nord trop froid… Un classique de la météo de l’open space. Or il existe des systèmes de chauffage et de climatisation non centralisés qui permettent de moduler en fonction de la localisation du bureau.

Par ailleurs, "la climatisation ne doit pas être source de courant d’air en étant placée de telle façon qu’elle souffle en permanence sur la tête des salariés. Il existe des systèmes qui ne génèrent pas de flux d’air", assure le président du Centre for registration of european ergonomists. Pour éviter les maux de gorge des uns et les suées des autres.

3- Un éclairage naturel et personnel

Rien de pire que de ne pas voir la lumière du jour de la journée. Pour le moral, mais aussi pour la productivité. Problème inverse, "il arrive que les architectes prévoient des bâtiments entièrement vitrés en oubliant que des gens travaillent dedans et sont comme dans un cocotte-minute à l’intérieur dès les premiers rayons de soleil", dénonce l’ergonome, également docteur en sociologie.

Heureusement, des filtres peuvent être posés à l’intérieur ou à l’extérieur des vitres pour limiter la surchauffe, ainsi que des stores pour parer les reflets sur l’ordinateur, qui doit être placé perpendiculairement aux fenêtres. En plus de l’éclairage centralisé, l’idéal est d’avoir une lampe de bureau pour l’allumer et l’éteindre à son gré. Un espace de travail collectif d’accord, mais avec possibilité d’adapter selon chacun, en somme.

Rozenn Le Saint