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Baby et Népal: les éléphantes sont bien arrivées à Monaco

Baby et Népal sont arrivées à Monaco

Baby et Népal sont arrivées à Monaco - -

Les éléphantes vivront désormais dans la propriété des Grimaldi dans "un parc de 3.500 m2 avec un énorme abri en bois et une piscine pour s'abreuver et se rafraîchir".

Baby et Népal, les deux éléphantes potentiellement porteuses de la tuberculose, qui avaient quitté jeudi Lyon, sont arrivées vendredi matin dans leur nouvelle demeure, sur le domaine de Fonbonne attenant à Roc Agel, la propriété que possèdent les Grimaldi près de Monaco.

Les pachydermes étaient partis dans la soirée du zoo du parc de la Tête d'Or à Lyon, en présence de Stéphanie de Monaco, et ont voyagé dans deux grands containers climatisés. Une société néerlandaise, spécialisée dans le transport d'animaux exotiques, était chargée de l'opération.

Les éléphantes vivront désormais dans la propriété des Grimaldi dans "un parc de 3.500 m2 avec un énorme abri en bois et une piscine pour s'abreuver et se rafraîchir", selon la même source. Ce parc se situe au sein des 50 ha du domaine de Fonbonne, séparé de Roc Agel par une route. Les deux éléphantes, propriété du cirque Pinder, étaient les pensionnaires du parc de la Tête d'Or depuis 14 ans.

11.000 signatures à une pétition

Stéphanie de Monaco avait proposé, début avril, de recueillir Baby et Népal dans la propriété des Grimaldi à Roc Agel. Les ennuis des deux éléphantes - âgées de 42 et 43 ans - ont commencé en septembre 2010 quand des tests sanguins ont conclu à une possible tuberculose. Les responsables du zoo les avaient alors éloignées du public.

Leur avenir s'est assombri en août 2012 quand est morte leur voisine d'enclos, Java, 67 ans, la plus vieille éléphante en captivité en Europe. L'autopsie révélant un décès par tuberculose, le préfet du Rhône avait ordonné d'abattre Baby et Népal sous dix jours, pour éviter toute contamination éventuelle.

Leur sort avait alors suscité de vives réactions, une pétition s'opposant à l'euthanasie rassemblant plus de 11.000 signatures en quelques jours sur internet. L'arrêté d'abattage avait finalement été annulé en mai par le tribunal administratif de Lyon.

S. A. avec AFP