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Santé

Après Diane 35, faut-il interdire les pilules de 3e et 4e génération ?

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Un rapport de la Haute autorité de santé note "un risque de complications thrombo-veineuses" deux fois plus élevé que les pilules de 2e génération.

Faut-il interdire la vente de pilules de 3e et 4e génération? C'est ce que demandent certains professionnels de santé alors qu'elles présentent, selon un rapport de la Haute autorité de santé, "un risque de complications thrombo-veineuses" deux fois plus élevé que les pilules de 2e génération.

L'Agence du médicament (ANSM) a annoncé mercredi la suspension d'ici à trois mois de la commercialisation de Diane 35, un traitement anti-acné abusivement utilisé comme contraceptif et qui a fait quatre morts en 25 ans.

La ministre de la Santé Marisol Touraine a appelé à "ne pas céder à la panique et à ne pas arrêter brutalement le traitement". Les spécialistes comme Philippe Even conseille en premier lieu de contacter son médecin et d'échanger un maximum avec lui.