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Santé

Alerte aux particules ultrafines à Paris

Les particules ultrafines, pas plus grosses qu'un grain de sel, s'infiltreraient dans notre système respiratoire et même dans notre cerveau.

Bien plus difficiles à détecter que les particules fines, les particules ultrafines, émises par le trafic routier s’attaquent à notre organisme alerte l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) dans un nouveau rapport, qui en appelle à l’Etat pour une action rapide.

Ces particules méconnues, pas plus grosse qu’un grain de sel, auraient de graves conséquences sur la santé : "On sait maintenant qu’elles rentrent dans l’arbre respiratoire et atteignent la circulation sanguine le cerveau et d’autres organes du corps", prévient Guillaume Boulanger, responsable adjoint de l’unité air de l’Anses.

Réduire drastiquement le trafic routier

Pour l’association Respire, les autorités doivent réagir au plus vite. Les normes pour mesurer le taux de pollution aux particules fines seraient obsolètes : "Aujourd’hui on mesure les plus grosses molécules, ce qu’on appelle les PM 10 alors qu’on sait que ce sont les plus petites qui sont les plus toxiques. Et le rapport de l’Anses demande à ce que l’on change la manière de surveiller la pollution de l’air", explique Olivier Blond, président de l’Association Respire.

Le rapport de l’Anses reconnaît que les évolutions technologiques des véhicules thermiques pourraient aider à une réduction de la pollution. Insuffisant cependant, précise le document qui ajoute qu’il faut réduire drastiquement le trafic routier.

Heloïse Capis, Camille Chatillon et Adrien Portron (avec Guillaume Dussourt)