BFMTV
Reims
Alerte info

Reims: une infirmière et une secrétaire médicale du CHU blessées à l'arme blanche

Véhicule hospitalier du CHU de Reims, en 2015. (Photo d'illustration)

Véhicule hospitalier du CHU de Reims, en 2015. (Photo d'illustration) - FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

Une enquête pour tentative d'assassinat a été ouverte après l'agression à l'arme blanche d'une infirmière et d'une secrétaire médicale au CHU de Reims. Le ministre de la Santé se rend sur place.

Une infirmière de 37 ans et une secrétaire médicale de 56 ans ont été blessées à l'arme blanche lundi en début d'après-midi au sein de l'hôpital de Reims et le pronostic vital de la première est engagé, a-t-on appris auprès du parquet de Reims, confirmant une information de l'Union.

"Une enquête pour tentative d'assassinat" a été ouverte et confiée au commissariat central de Reims, a indiqué à l'AFP Matthieu Bourrette, procureur de Reims, précisant qu'une personne avait été interpellée.

Le mis en cause déjà mis en examen pour "violences aggravées"

En fin d'après-midi, le procureur de Reims a publié un communiqué dans lequel il a révélé que l'homme de 59 ans avait agressé les deux femmes "dans un vestiaire" et avait "agi sans mobile apparent".

L'homme n'a jamais été condamné par la justice mais avait déjà été mis en examen "pour des faits de violences aggravées". Selon le procureur, il "avait bénéficié en juin 2022 d’une ordonnance de non-lieu pour irresponsabilité pénale, et ce dossier devait tout prochainement être évoqué par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Reims pour statuer sur les mesures de sûreté susceptibles d’être prises".

"Il semble souffrir de troubles sévères et fait l’objet depuis plusieurs années d’une mesure de curatelle renforcé", a complété Matthieu Bourrette.

François Braun attendu pour 19h30

"J'exprime ma vive émotion après la violente agression, en début d'après-midi, d'une infirmière et d'une secrétaire médicale au CHU de Reims", a tweeté le ministre de la Santé, François Braun. "Pour assurer les équipes de mon soutien et de celui de mon ministère, je me rendrai sur place" lundi soir, a-t-il ajouté.

Le ministre est en effet attendu sur place aux alentours de 19h30. En déplacement à Genève, il a écourté son voyage. Il échangera donc avec les équipes du CHU avant de s'adresser à la presse.

De son côté, le maire de Reims Arnaud Robinet a tenu à "exprimer [s]a profonde émotion suite à la terrible agression". "Je pense aux deux victimes et à leurs familles. J’apporte également mon soutien à la communauté hospitalière qui m’est si chère", a-t-il tweeté.

T.P. avec AFP