BFM Pratique
Entreprises d avenir
Partenaire

STUDHELP : accompagner un étudiant dans le besoin pour les fêtes de fin d’année

StudHelp est une association solidaire qui vient en aide aux étudiants en difficultés.

StudHelp est une association solidaire qui vient en aide aux étudiants en difficultés. - StudHelp

Lancée en mars 2021, l’association StudHelp vient en aide aux étudiants dans le besoin. À l’approche de l’hiver et des fêtes de fin d’année, Florian Rippert, l’un des trois co-fondateurs, lance un appel à la solidarité pour soutenir les jeunes en situation de précarité.

Cette année, un bon nombre d'étudiants passeront les fêtes de fin d'années seuls. C’est le triste constat fait par l’association StudHelp lors d’une enquête menée auprès de 600 d’entre eux. À cela, s’ajoute la précarité dans laquelle ils se trouvent : 89% des interrogés ont déjà sauté des repas pour des raisons financières, 70% ont un reste à vivre de moins de 100€ après déduction du loyer et des charges conduisant 94% d’entre eux à renoncer à l'achat de vêtements et de produits d’hygiène. Avec l’arrivée de l’hiver, Florian Rippert lance un appel aux dons et à la solidarité.

« J’invite les entreprises qui souhaitent aider les plus jeunes dans le besoin à agir. Elles peuvent par exemple mobiliser leurs salariés lors de journées caritatives dédiées à la cause pour récolter des denrées alimentaires, des vêtements ou encore des produits d’hygiène », explique le co-fondateur de l’association à but non-lucratif.

Il propose également aux familles d’accueillir un étudiant pour passer les fêtes de fin d’année ensemble ou encore de faire des dons de vêtements et de nourriture pour l’hiver. « Notre association a pour but de les aider en leur faisant des courses, mais aussi de créer du lien social et de lutter contre l’isolement », explique Florian Rippert.

StudHelp, une aide contre la précarité et l’isolement

Lancée en mars 2021, l’association reçoit près de 400 demandes 48 heures seulement après la création de son site internet. Pensant agir uniquement dans les arrondissements parisiens, le trio reçoit des appels de toute la France. Face à l’urgence de la situation, il décide d’aller au-delà du relais de petites initiatives solidaires. Son idée est simple : mettre un jeune en situation précaire en lien avec un donateur « qui l’aide en lui faisant ses courses pour un, deux, trois mois ou plus selon ses possibilités. Chacun aide comme il peut ». Florian Rippert précise :

« Ils peuvent aller faire les courses ensemble ou alors les faire en ligne, notamment lorsqu’ils ne se trouvent pas dans la même région. Nous avons une mère de famille en Corse qui aide deux étudiantes à Marseille puisque quand elle nous a rejoint, il n’y avait pas de demande sur l’île. »

Si l’association s’occupe de la mise en relation, une fois les formulaires remplis, elle n’intervient pas dans les échanges et les rencontres. Cet engagement « réel et concret » va au-delà du don : « Certains se retrouvent pour faire des musées, bricoler un meuble, refaire un CV et même passer les fêtes ensemble. Ces échanges aident les étudiants à sortir de l’isolement, puisque bon nombre d’entre eux sont étrangers, loin de leurs familles ou en rupture avec leurs parents ».

L'idée de StudHelp ? Mettre un jeune en situation précaire en lien avec un donateur qui lui apporte son aide dans différents pans de sa vie.
L'idée de StudHelp ? Mettre un jeune en situation précaire en lien avec un donateur qui lui apporte son aide dans différents pans de sa vie. © StudHelp

Si près 10 000 étudiants ont déjà pu bénéficier du soutien de l’association, le nombre de donateurs étant de 7 500 inscrits, nombreux sont les jeunes en situation précaire :

« Quand on a créé StudHelp, nos inscrits pouvaient tenir un mois, un mois et demi avant d’avoir un retour de notre part. Aujourd’hui certains dorment dans la rue parce qu’ils ne s’en sortent plus ou sautent des repas. »

Ancien responsable communication et marketing à la Sports Management School de Paris, Florian Rippert raconte que depuis la crise sanitaire « ils sont toujours plus nombreux dans les fils de distribution alimentaire ». À cela, s’ajoute l’inflation qui touche également les donateurs « qui ne peuvent plus aider à hauteur de 40 ou 50 euros par mois un étudiant, car leurs fins de mois sont également compliquées ».

Soutenir les étudiants au-delà de l’aide alimentaire

Les initiatives solidaires des restaurateurs leur proposant des repas gratuits ou encore les repas du Crous à 1 euro n’étant « malheureusement » pas suffisants, Florian Rippert peut compter sur le soutien de grands groupes investis pour la cause. Parmi eux, la Fondation du Groupe UP va accueillir l’association dans ses locaux et par différentes actions auprès de ses salariés.

La collaboration avec la Fondation PSG a permis la création des Cantines Solidaires dont la septième édition aura lieu prochainement.

StudHelp peut compter sur le soutien de grands groupes dont la Fondation du Groupe UP et la Fondation PSG.
StudHelp peut compter sur le soutien de grands groupes dont la Fondation du Groupe UP et la Fondation PSG. © StudHelp

Une journée de partage dans un lieu mis à disposition par le club parisien où les étudiants se voient offrir un déjeuner cuisiné par un chef de la communauté écotable. En plus de se rencontrer, ils profitent d’animations sportives et culturelles, ou encore d’un coin friperie avec des vêtements de seconde main. « Les participants repartent avec un panier alimentaire et des produits d’hygiène des sponsors du club ».  

Pour les aider à sortir de la précarité et à préparer leur avenir, l’APEC (Association pour l'emploi des cadres) se joint à Stud Help. Intervenant auprès des jeunes en difficulté, elle les coache, les aide à préparer leurs entretiens d’embauche ou encore à faire leurs CV. Au cours de l’année, ils partagent également un moment avec les pensionnaires des maisons de retraite DomusVi où ils sont invités à déjeuner via la plateforme « Les Popotes ! ». Autant d’actions répondant à la mission que s’est donnée l’association : « Faire vivre une expérience humaine et faire en sorte que la mise en relation avec l’étudiant aille bien au-delà d’un don alimentaire ».

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec OpenMedias. La rédaction de BFMTV n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

En partenariat avec OpenMedias