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Les erreurs à éviter quand on est freelance et des conseils de personnes inspirantes

Les erreurs à éviter quand on est freelance

Les erreurs à éviter quand on est freelance - Shutterstock / fizkes

La crise sanitaire a accéléré le basculement de milliers d’actifs du salariat vers l’entrepreneuriat. La liberté, sans contraintes horaires, sans supérieur hiérarchique, sans règlement intérieur, etc., mais aussi l’exercice d’un métier plus en phase avec ses aspirations constituent leurs principales motivations. Néanmoins, la vie d’indépendant n’est pas un long fleuve tranquille et le succès passe aussi par la capacité à surmonter différents écueils, dont quelques-uns sont courants pour les débutants.

Sous-estimer le temps consacré aux tâches annexes

Le travailleur indépendant est son propre patron et s’affranchit par conséquent de la relation de subordination. Cependant, cela signifie également qu’il est seul pour tout faire en plus de son cœur de métier. La prospection, le réseautage en ligne ou via des rencontres physiques, ainsi que les obligations administratives diverses sont chronophages. Les personnes peu habituées à ces tâches risquent au final d’y passer plus de temps que pour leurs missions, et plus que leurs 40 heures hebdomadaires passées.

Pratiquer des tarifs trop bas

La première année, les freelances ont tendance à pratiquer des prix bas pour attirer les clients. Seulement, cette stratégie les oblige à se tuer à la tâche pour atteindre leur objectif de chiffre d’affaires et rend difficile une éventuelle révision des tarifs à la hausse.

Avec l’expérience, il devient plus facile d’imposer un prix plus élevé en ciblant des clients qui recherchent des prestations de qualité. En fixant ainsi un seuil par projet, par heure, par mot pour les pigistes, ou toute autre unité de facturation, le freelance a l’assurance d’être rémunéré à sa juste valeur pour un volume de travail raisonnable.

Pour définir un tarif, notamment au début, il est important de tenir compte de ses propres compétences, mais également des pratiques des concurrents dans le même domaine.

Mal gérer ses finances

L’un des exercices les plus difficiles pour l’autoentrepreneur est de calculer précisément ses charges afin de provisionner suffisamment pour payer ses factures dans les délais tout en se versant un salaire correct et avoir de l’argent à placer sur des supports à haut rendement. Le recours aux services d’un professionnel est souvent la meilleure voie pour faire des estimations fiables et prendre des décisions pertinentes concernant la gestion de ses finances.

Pour les indépendants, avoir une épargne est indispensable en prévision des périodes de baisse d’activité. Les mois plus prolifiques sont l’occasion d’agir en faveur de ses objectifs d’investissement et d’épargne.

Toujours sur les finances, un indépendant peut se tourner vers le portage salarial s’il souhaite obtenir un crédit (immobilier ou à la consommation). En effet, ce statut octroie des fiches de paie, facilitant ainsi l’obtention d’un crédit. Pour en savoir davantage sur les modalités, vous pouvez effectuer une simulation de portage salarial sur le site d’ITG.fr, leader du portage salarial ou toute autre entreprise de portage.

Ne pas s’accorder assez de repos

Quand on est freelance, il est tentant de travailler sans s’arrêter afin de gagner davantage. De plus, l’indépendant culpabilise de refuser la demande d’un client pour partir en vacances, voire s’offrir un seul week-end de repos. Certains finissent par souffrir de surmenage et ne plus s’épanouir dans cette forme d’emploi choisie justement en vue d’un meilleur équilibre de sa vie professionnelle et sa vie privée, avec plus de temps pour la famille et les loisirs.

La solution est de tenir compte des jours de congé souhaités au cours de l’année et de diviser le montant du chiffre d’affaires ciblé par le nombre de journées de travail effectives. Il s’agit d’un excellent moyen pour définir le Taux Journaliser Moyen minimum, base de tarification des freelances.

Avoir peur de dire non

De même, l’indépendant a intérêt à n’accepter que des missions portant sur des sujets qu’il maîtrise ou qui l’intéressent. L’inverse peut l’amener à perdre trop de temps sur un projet pour une rémunération identique, au risque de ne pas être en mesure de répondre à d’autres requêtes. De plus, il est plus difficile de fournir le travail de qualité attendu. Ainsi, il ne faut pas avoir peur de dire « non » à un client pour éviter de se pénaliser, même si cela n’est pas évident.

Rester isolé

La grande majorité des indépendants ont dû surmonter les mêmes obstacles, surtout au début. Partager des expériences et échanger de bonnes pratiques est un excellent moyen de s’en sortir plus rapidement. Il existe des communautés en ligne à travers lesquelles les freelances se forment, discutent, demandent des conseils…

Certains membres animent des ateliers dans leurs domaines d’expertise respectifs (fiscalité, négociation, gestion des contrats, prospection, construction d’une offre commerciale, fixation des tarifs, etc.). Chacun apprend ainsi des autres dans les domaines où il manque de connaissances et en contrepartie, il met à leur disposition ses propres compétences.

Outre les webinaires, des séances individuelles ou par petits groupes en visioconférence sont idéales pour répondre directement aux questions des membres. Différentes ressources sont par ailleurs mises à la disposition des freelances. Bien entendu, malgré la place prépondérante d’internet, être présent aux événements de réseautage reste important pour assurer son autopromotion, trouver des opportunités de mission ou de collaboration, etc.

Dans les inévitables moments de doute ou de blocage, se tourner vers la communauté permet souvent de trouver l’inspiration ou une solution innovante, ou simplement puiser un peu d’énergie positive pour se motiver à avancer.

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec ITG. La rédaction de BFMTV n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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