Équilibre vie pro/perso : quelles sont les implications de la semaine de quatre jours ?

Depuis plusieurs années, la tendance est à la flexibilisation des modes de travail. Dans certains pays européens, cette tendance se renforce avec l’expérimentation de la semaine de quatre jours. Et, selon une étude récente du groupe Manpower, de plus en plus de Français accueilleraient positivement ce nouvel aménagement du temps de travail…quitte à baisser leur salaire. Gros plan sur une (r)évolution en marche ! 

La flexibilisation au service de l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle

Incarnée par le flex office de plus en plus répandu dans les bureaux des entreprises et par la généralisation du télétravail à plusieurs jours par semaine, la flexibilisation va déjà plus loin dans certains pays. 

En effet, au Royaume-Uni par exemple, un test de la semaine de quatre jours a été lancé en 2022. Et les résultats sont édifiants. Selon un sondage rapporté par 4 Day Week Global, près de 90% des entreprises sont largement satisfaites du dispositif. Ainsi, elles seraient prêtes à maintenir la semaine de quatre jours. D’autant plus que travailler un jour de moins n’a pas fait baisser la productivité, bien au contraire. 

En Espagne, depuis 2022, une expérimentation comparable dans 200 PME volontaires est en cours. 

Le parlement belge a même été plus loin fin 2022 en votant une loi autorisant la semaine de quatre jours sur le marché du travail. 

En France aussi, ce débat a vu le jour depuis quelque temps. Et d’après l’étude du groupe Manpower, plus d’un salarié sur trois serait prêt à voir baisser son salaire de 5% pour passer à la semaine de quatre jours. 

Au centre des préoccupations, c’est l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle qui motive les salariés. En effet, la pandémie a entraîné une prise de conscience chez les français qui souhaitent accorder plus de temps à leur famille et à leurs loisirs. En témoigne le rapport sur le travail de la Fondation Jean Jaurès publié en janvier 2023 : 

« Fin 2022, le travail continue à être moins central dans la vie des Français et les symboles de réussite traditionnelle sont en perte de vitesse ». 

En effet, selon l’IFOP, la proportion de Français en activité affirmant que la place du travail dans leur vie était « très importante » s’est effondrée en un peu plus de trente ans, passant de 60% en 1990 à 21% en 2022. 

En parallèle, 20% des cadres sont attirés par les statuts d’indépendants qui affichent une popularité grandissante. 

Flexibilisation du travail et portage salarial, même combat ?

Ainsi, outre les salariés qui souhaitent toujours plus de flexibilité en entreprise, d’autres vont plus loin et choisissent de s’installer en tant qu’indépendants pour évoluer en toute autonomie. 

Pour preuve, l’explosion de la création des micro entreprises depuis quelques années. Néanmoins, même si le statut de micro entrepreneur semble attractif, il n’en demeure pas moins précaire en termes de protection sociale.  

Pour ceux qui souhaitent conserver leur autonomie et avoir, par la même occasion, « la main » sur leur équilibre vie professionnelle et vie personnelle mais aussi sécuriser leur activité, un statut existe, il s’agit du portage salarial.  

La définition du portage salarial se résume par une forme de travail hybride qui permet de conserver ses droits à la sécurité sociale, de souscrire à une assurance responsabilité civile ainsi qu’à une mutuelle avantageuse. De plus, le consultant porté cotise pour la retraite et a un accès à l’indemnisation chômage sécurisé. 

Le portage salarial permet donc d’allier une vie professionnelle autonome et sécurisée, pour une vie personnelle plus épanouie. Un statut définitivement ancré dans l’ère du temps qui sait répondre aux attentes des indépendants. 

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec ABC Portage. La rédaction de BFMTV n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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