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Villepin souhaite que son procès en appel se tienne rapidement

Dominique de Villepin a souhaité mardi qu'ait lieu rapidement son procès en appel dans l'affaire Clearstream, qui a été repoussé de facto de plusieurs semaines en raison de sa tenue devant une chambre commune. /Photo prise le 25 mars 2010/REUTERS/Vincent

Dominique de Villepin a souhaité mardi qu'ait lieu rapidement son procès en appel dans l'affaire Clearstream, qui a été repoussé de facto de plusieurs semaines en raison de sa tenue devant une chambre commune. /Photo prise le 25 mars 2010/REUTERS/Vincent - -

PARIS (Reuters) - Dominique de Villepin a souhaité mardi qu'ait lieu rapidement son procès en appel dans l'affaire Clearstream, qui a été repoussé...

PARIS (Reuters) - Dominique de Villepin a souhaité mardi qu'ait lieu rapidement son procès en appel dans l'affaire Clearstream, qui a été repoussé de facto de plusieurs semaines en raison de sa tenue devant une chambre commune.

Le président de la cour d'appel de Paris a renoncé lundi à choisir les magistrats qui conduiront ce procès, à la satisfaction de l'ancien Premier ministre et des syndicats de magistrats qui dénonçaient une "juridiction d'exception".

Mais cette décision, qui entraîne la tenue du procès devant la chambre spécialisée dans les affaires financières, le diffère au deuxième trimestre de 2011.

"La décision en première instance a été très claire - de blanchiment - et je souhaite donc que les choses se fassent rapidement comme ce devrait être le cas normalement", a dit Dominique de Villepin sur LCI.

Relaxé en première instance en janvier de l'accusation de "complicité de dénonciation calomnieuse", Dominique de Villepin s'est félicité que la procédure poursuive un cours classique.

"Il y a eu trop d'instrumentalisation dans ce dossier l'an passé, je pense que c'est dans l'intérêt de tout le monde que les choses reviennent à la normale", a-t-il dit, "comme dans n'importe quelle affaire ordinaire, comme pour tout citoyen ordinaire".

L'affaire vise une falsification de fichiers bancaires de la société financière luxembourgeoise Clearstream ayant servi à porter de fausses accusations de malversations financières contre des personnalités, dont Nicolas Sarkozy, en 2004.

Le parquet, qui avait requis 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende contre Dominique de Villepin, a fait appel de la relaxe. Nicolas Sarkozy, partie civile au premier procès, n'a pas fait appel et ne sera pas représenté.

Grégory Blachier, édité par Patrick Vignal et Gilles Trequeser