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Villepin a créé son mouvement, un événement minime, dit l'ump

L'UMP a qualifié lundi d'"événement minime du week-end" la naissance du mouvement "République solidaire" de Dominique de Villepin. /Photo prise le 19 juin 2010/REUTERS/Benoit Tessier

L'UMP a qualifié lundi d'"événement minime du week-end" la naissance du mouvement "République solidaire" de Dominique de Villepin. /Photo prise le 19 juin 2010/REUTERS/Benoit Tessier - -

PARIS (Reuters) - L'UMP a qualifié lundi d'"événement minime du week-end" la naissance du mouvement "République solidaire" de Dominique de...

PARIS (Reuters) - L'UMP a qualifié lundi d'"événement minime du week-end" la naissance du mouvement "République solidaire" de Dominique de Villepin.

L'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, adversaire du chef de l'Etat au sein de la majorité, a lancé samedi à Paris un mouvement politique destiné à nourrir ses ambitions présidentielles supposées en vue de l'échéance de 2012.

"Nous ne commentons pas cet événement minime du week-end. Pour les Français, il y en a d'autres plus importants", a déclaré Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP.

Frédéric Lefebvre, porte-parole de la formation de Nicolas Sarkozy, a abondé dans le même sens lors d'un point de presse.

"La seule chose qui préoccupe les Français, c'est la question de la sortie de crise et la question du sauvetage des retraites, nous ne nous laisserons pas détourner de ces objectifs", a-t-il dit.

Dominique de Villepin a multiplié samedi dans son intervention les critiques contre la politique du gouvernement sans jamais citer nommément Nicolas Sarkozy, même s'il s'est défendu de "toute opposition à qui que ce soit".

Interrogé sur ces propos, Frédéric Lefebvre a répondu : "Je n'ai rien entendu. La seule chose qui nous intéresse, c'est de ne pas nous disperser. On est concentrés sur une chose, la sortie de crise et la réforme des retraites".

Reprenant un argumentaire de l'Elysée, il a ajouté que la question de la présidentielle de 2012 était prématurée.

"La question de 2012, qui que ce soit qui en parle aujourd'hui, et il y en a un certain nombre, elle est indécente", a-t-il dit.

Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse