Valls récupère la guerre NKM/Wauquiez
Les questions au gouvernement se transforment parfois en théâtre où s'enchaînent petites phrases bien préparées et répliques assassines, que ce soit au sein de l'Hémicycle, dans les couloirs du Palais-Bourbon ou sur les réseaux sociaux. BFMTV.com vous résume la séance de ce mardi.
# Le piège de la diction
Tous les groupes se sont félicités mardi à l'Assemblée nationale de la libération de Serge Lazarevic. Le Président Claude Bartolone a dit la "joie de le savoir de nouveau bientôt parmi nous". Le Premier ministre a remercié le Mali et le Niger. Mais certains avaient plus de difficultés que d'autres à prononcer correctement le nom du citoyen franco-serbe. C'est le cas du socialiste Claude Bartolone, de l'UMP Bernard Accoyer et de l'UDI Thierry Benoit.
# Valls récupère la guerre NKM-Wauquiez
Réagissant aux propos de Manuel Valls dimanche affirmant qu'il resterait "Premier ministre jusqu'à la fin du quinquennat", la députée UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, a demandé mardi à "quel prix" l'hôte de Matignon avait acquis cette "garantie de l'emploi". En lui répondant, Manuel Valls a surfé sur les tensions qui accompagnent la refonte de l'organigramme de l'UMP. "Je vous ai entendu au lendemain de votre nomination à de grandes responsabilités dans votre formation politique, passer votre temps à critiquer celui qui avait été nommé secrétaire général", a-t-il lancé en allusion à Laurent Wauquiez.
Et de conclure son laïus sur sa volonté de redonner la confiance aux Français par cette adresse à Nathalie Kosciusko-Morizet: "Je crois que vous en manquez beaucoup de confiance en vous-même", a-t-il lancé à la nouvelle numéro 2 de l'UMP.
Cette sortie de Manuel Valls a bien fait rire sur les bancs de la gauche mais aussi à droite. Le président déchu du parti de droite, Jean-François Copé, a été pris en flagrant délit par les caméras de France 3, comme l'a repéré Le Lab.
# Valls "pas suffisamment soutenu" contre Dieudonné