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Politique

Un rapport estime que Chirac ne peut répondre aux questions

Jacques Chirac n'est pas en état de répondre aux questions sur son passé, selon un rapport médical sollicité par son épouse et sa fille cité par Le Monde, à l'avant-veille de l'ouverture de son procès. /Photo prise le 7 mars 2011/REUTERS/Philippe Wojazer

Jacques Chirac n'est pas en état de répondre aux questions sur son passé, selon un rapport médical sollicité par son épouse et sa fille cité par Le Monde, à l'avant-veille de l'ouverture de son procès. /Photo prise le 7 mars 2011/REUTERS/Philippe Wojazer - -

PARIS (Reuters) - Jacques Chirac n'est pas en état de répondre aux questions sur son passé, selon un rapport médical sollicité par son épouse et sa...

PARIS (Reuters) - Jacques Chirac n'est pas en état de répondre aux questions sur son passé, selon un rapport médical sollicité par son épouse et sa fille cité par Le Monde, à l'avant-veille de l'ouverture de son procès.

Maintes fois repoussé, ce procès pour détournement de fonds publics à la mairie de Paris serait le premier en France pour un ancien chef d'Etat républicain.

Le doute plane encore sur une possible tentative procédurale pour annuler l'audience.

Selon ce rapport du professeur Olivier Lyon-Caen, chef du service de neurologie à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, "Monsieur Chirac est dans un état de vulnérabilité qui ne lui permet pas de répondre aux questions sur son passé", écrit Le Monde samedi sur son site internet.

Le rapport est accompagné d'une lettre de Jacques Chirac, dans laquelle il reconnait qu'il ne dispose pas de sa pleine capacité pour assister à son procès mais exprime néanmoins le souhait d'être jugé comme un justiciable ordinaire, poursuit le quotidien.

Poursuivi pour "détournement de fonds publics, abus de confiance et prise illégale d'intérêt", Jacques Chirac encourt en théorie jusqu'à dix ans de prison, mais les juges ne prononcent en pratique, dans ces dossiers anciens, que des peines avec sursis, en cas de déclaration de culpabilité.

Le procès est programmé du 5 au 23 septembre. Neuf autres personnes, des proches de l'ancien chef de l'Etat, sont appelées à comparaître.

Jean-Baptiste Vey