BFMTV
Politique

Un plan de prévention des inondations, un an après Xynthia

Vue aérienne de maisons inondées à La Faute-sur-mer, le 1er mars 2010. Un an après la tempête Xynthia qui avait fait 53 morts dans l'ouest de la France, le gouvernement a présenté jeudi un plan de prévention des inondations doté de 500 millions d'euros de

Vue aérienne de maisons inondées à La Faute-sur-mer, le 1er mars 2010. Un an après la tempête Xynthia qui avait fait 53 morts dans l'ouest de la France, le gouvernement a présenté jeudi un plan de prévention des inondations doté de 500 millions d'euros de - -

PARIS (Reuters) - Un an après la tempête Xynthia qui avait fait 53 morts dans l'ouest de la France, le gouvernement a présenté jeudi un plan de...

PARIS (Reuters) - Un an après la tempête Xynthia qui avait fait 53 morts dans l'ouest de la France, le gouvernement a présenté jeudi un plan de prévention des inondations doté de 500 millions d'euros de crédits.

Ce plan de prévention des risques sera notamment imposé à 241 nouvelles communes du littoral d'ici trois ans.

Aucune construction de digue ne sera plus autorisée pour permettre l'urbanisation de nouvelles zones et une méthode officielle sera élaborée pour les travaux préventifs.

Dans la nuit du 27 au 28 février 2010, la conjonction de fortes marées et de vents violents avaient provoqué l'inondation de zones habitées, notamment dans les villages de l'Aiguillon et la Faute-sur-Mer, où étaient survenus la plupart des décès.

Cette catastrophe avait relancé le débat sur l'urbanisation du littoral.

"Il y a désormais un avant et un après Xynthia", a dit dans un communiqué la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet. "Au-delà de ces mesures, il nous faudra résister à la tentation de l'oubli car c'est bien notre capacité collective à entretenir le souvenir de tels drames qui est la meilleure garantie pour éviter les erreurs du passé."

Le plan prévoit aussi d'améliorer les systèmes de surveillance et d'alerte, de renforcer la fiabilité des digues, d'améliorer la gestion des risques avec le développement de plans communaux de prévention.

Cette annonce du gouvernement fait suite à un imbroglio fin 2010 sur les "zones noires" de la catastrophe, secteurs déclarés inconstructibles dont les habitants auraient dû être exclus.

Elles ont été révisées et rebaptisées "zones de solidarité" après de vives contestations des personnes concernées.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse