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Politique

Un agresseur islamophobe condamné à 6 mois fermes dans le Loiret

Un homme a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel d'Orléans (Loiret) à deux ans d'emprisonnement, dont six mois fermes, pour des agressions à caractère islamophobe. Le 14 juin, sur une route du département, l'homme s'en était pris verbalement

Un homme a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel d'Orléans (Loiret) à deux ans d'emprisonnement, dont six mois fermes, pour des agressions à caractère islamophobe. Le 14 juin, sur une route du département, l'homme s'en était pris verbalement - -

ORLEANS (Reuters) - Un homme a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel d'Orléans (Loiret) à deux ans d'emprisonnement, dont six mois...

ORLEANS (Reuters) - Un homme a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel d'Orléans (Loiret) à deux ans d'emprisonnement, dont six mois fermes, pour des agressions à caractère islamophobe.

Le 14 juin, sur une route du département, l'homme s'en était pris verbalement à trois femmes, dont l'une portait un voile, avant de les rouer de coups, puis de prendre la fuite.

Selon les victimes, ses insultes avait un caractère clairement raciste, sexiste et islamophobe.

"Ce sont des faits très graves qui vont au-delà des seuls jours d'interruption temporaire de travail", a dit le procureur de la République dans ses réquisitions.

"C'est un véritable déchaînement d'insultes et de violence, un passage à tabac en bonne et due forme", a-t-il ajouté.

Le prévenu, qui affirme souffrir de schizophrénie, a nié une partie des insultes, mais reconnu les violences physiques.

Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) s'était porté partie civile.

"Il est certain que six mois fermes ne vont pas couvrir le préjudice subi, mais il y a quand même la satisfaction qu'après une dizaine d'agressions sur le territoire français, on mette enfin des agresseurs hors d'état de nuire", a dit à Reuters Lila Charef, responsable juridique pour le CCIF.

L'homme, qui avait également agressé les policiers qui venaient l'interpeller, a été placé sous mandat de dépôt. Il devra verser 500 euros à chacune de ses victimes pour préjudice moral et se trouve astreint à une mise à l'épreuve de deux ans.

Mourad Guichard, édité par Yves Clarisse