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Trois candidats sérieux pour reprendre Petroplus

La raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime). Trois dossiers de reprise de la raffinerie, à l'arrêt depuis cinq mois, sont considérés comme sérieux avant la décision de justice le 27 juillet prochain, du point de vue des syndicats du site. /

La raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime). Trois dossiers de reprise de la raffinerie, à l'arrêt depuis cinq mois, sont considérés comme sérieux avant la décision de justice le 27 juillet prochain, du point de vue des syndicats du site. / - -

PETIT-COURONNE (Reuters) - Trois dossiers de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), arrêtée depuis cinq mois, sont...

PETIT-COURONNE (Reuters) - Trois dossiers de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), arrêtée depuis cinq mois, sont considérés comme sérieux avant la décision de justice le 27 juillet prochain, ont estimé jeudi les syndicats du site.

Le directeur du site, Philippe Billant, n'a pas pu être contacté dans l'immédiat pour confirmer ces informations.

Au total, une trentaine de dossiers ont été déposés depuis le dépôt de bilan de Petroplus, mais cette liste comprend des intervenant très divers depuis l'agent cherchant à mettre des sociétés en relation jusqu'au cabinet d'avocats-experts disant représenter une société étrangère, a dit à Reuters le porte-parole de l'intersyndicale Yvon Scornet.

Trois candidats retiennent l'attention parce qu'ils pourraient fournir du pétrole à prix préférentiel par rapport à celui du marché et qu'ils disposent de capacités financières suffisantes, a-t-il dit, sans divulguer leurs noms.

"Les salariés demandent maintenant (...) que le ministère reçoive les clients sérieux pour étudier leurs projets industriels et leurs capacités financières", a-t-il ajouté.

Il s'agit aussi d'aplanir les problèmes potentiels tel que l'obligation théorique de dépolluer le site.

La remise en état de la raffinerie est près de s'achever pour permettre à Shell de démarrer aux alentours du 7 juin l'exécution d'un contrat temporaire d'exploitation annoncé en février dernier.

"On sera prêts à cette date", a dit le syndicaliste.

Cependant, ce contrat ne payera que les frais de fonctionnement. C'est le 27 juillet prochain que les dossiers de reprise doivent être présentés aux tribunaux de Rouen et de Nanterre (Hauts-de-Seine).

Marc Parrad, avec Thierry Lévêque à Paris, édité par Yves Clarisse