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Politique

Travail d'intérêt général pour outrage à Sarkozy

Un jeune homme de 20 ans interpellé pour avoir "outragé" Nicolas Sarkozy alors qu'il effectuait une visite surprise en Seine-Saint-Denis mercredi soir a été condamné à 35 heures de travail d'intérêt général. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau

Un jeune homme de 20 ans interpellé pour avoir "outragé" Nicolas Sarkozy alors qu'il effectuait une visite surprise en Seine-Saint-Denis mercredi soir a été condamné à 35 heures de travail d'intérêt général. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau - -

Un jeune homme de 20 ans interpellé pour avoir "outragé" Nicolas Sarkozy alors qu'il effectuait une visite surprise en...

PARIS (Reuters) - Un jeune homme de 20 ans interpellé pour avoir "outragé" Nicolas Sarkozy alors qu'il effectuait une visite surprise en Seine-Saint-Denis mercredi soir a été condamné à 35 heures de travail d'intérêt général, apprend-on de source judiciaire.

Le tribunal n'a pas suivi le parquet qui demandait 210 heures de travail d'intérêt général et une privation des droits civiques pour "outrage au président de la République", outrage à la police et rébellion.

Le jeune homme, victime d'une arrestation musclée selon sa défense, d'une "rébellion" selon la police, présentait des ecchymoses au visage et a bénéficié de neuf jours d'interruption totale de travail. Il avait été arrêté à la gare SNCF de Saint-Denis, l'une des étapes de la visite présidentielle.

Le chef de l'Etat, qui était accompagné du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avait rencontré des chauffeurs de bus, des policiers et discuté avec la population, notamment dans la Cité des 4.000 de La Courneuve où il avait créé la polémique en affirmant en 2005 sa volonté de la nettoyer au "Kärcher".

Le jeune homme avait contourné le dispositif de sécurité et s'était adressé vivement au président de la République en lui expliquant qu'il n'était pas chez lui dans cet endroit, un comportement qualifié d'outrage par le parquet mais que sa défense présente comme l'expression d'une opinion.

Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser