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Toni Musulin reste en prison avant son procès

Toni Musulin devrait rester en prison jusqu'à son procès, la cour d'appel de Lyon ayant rejeté la demande d'annulation de la procédure engagée par la défense. Le juge d'instruction devrait rendre son ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel m

Toni Musulin devrait rester en prison jusqu'à son procès, la cour d'appel de Lyon ayant rejeté la demande d'annulation de la procédure engagée par la défense. Le juge d'instruction devrait rendre son ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel m - -

LYON, 16 mars - Toni Musulin devrait rester en prison jusqu'à son procès, la cour d'appel de Lyon ayant rejeté la demande d'annulation de la...

LYON, 16 mars (Reuters) - Toni Musulin devrait rester en prison jusqu'à son procès, la cour d'appel de Lyon ayant rejeté la demande d'annulation de la procédure engagée par la défense, a-t-on appris auprès de ses avocats.

Ces derniers contestaient devant la chambre de l'instruction les conditions de la remise du convoyeur de fonds à la police française, lorsqu'il s'était rendu à la police monégasque le 16 novembre dernier.

Selon eux, le convoyeur a été remis de force aux autorités françaises au mépris de la convention d'extradition liant la France et la principauté de Monaco.

Le juge d'instruction devrait rendre son ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel mercredi et il reviendra au parquet de fixer une date d'audience, selon toute probabilité dans les deux mois.

"La chambre de l'instruction a jugé légal le fait que Toni Musulin ait été remis de force aux autorités françaises", a déclaré l'un des défenseurs, Christophe Cottet-Bretonnier.

"Il n'y a qu'une chose qui compte désormais pour la justice, c'est que Toni Musulin comparaisse détenu à son procès. On assiste à un véritable acharnement", a-t-il ajouté.

L'avocat du convoyeur, qui avait disparu le 5 novembre à Lyon avec les 11,6 millions d'euros contenus dans son fourgon blindé - 9,5 millions ont été depuis retrouvés - a annoncé son intention de se pourvoir en cassation.

La défense affirme que le convoyeur, qui s'était rendu spontanément aux autorités monégasques, a été "menotté et placé en cellule" avant même la mise en place d'une procédure d'extradition par voie diplomatique.

Elle précise avoir également déposé mardi matin "une demande de suspension" de l'instruction sur la base des demandes d'actes qui avaient été refusés en première instance.

"Il en reste encore 13 à purger, si une seule de ces demandes était acceptée, Musulin serait libéré", a dit Me Cottet-Bretonnier.

Catherine Lagrange, édité par Gérard Bon