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Sursis requis contre les soutiens présumés d'Yvan Colonna

André Colonna d'Istria, propriétaire d'un camping qui a contribué à héberger Yvan Colonna alors qu'il était en fuite. L'accusation a requis des peines de prison avec sursis allant de huit mois à cinq ans contre cinq personnes jugées pour avoir aidé le nat

André Colonna d'Istria, propriétaire d'un camping qui a contribué à héberger Yvan Colonna alors qu'il était en fuite. L'accusation a requis des peines de prison avec sursis allant de huit mois à cinq ans contre cinq personnes jugées pour avoir aidé le nat - -

PARIS - L'accusation a requis jeudi des peines de prison avec sursis allant de huit mois à cinq ans contre cinq personnes jugées pour avoir aidé le...

PARIS (Reuters) - L'accusation a requis jeudi des peines de prison avec sursis allant de huit mois à cinq ans contre cinq personnes jugées pour avoir aidé le nationaliste corse Yvan Colonna dans sa fuite entre 1999 et 2003.

Le procureur Alexandre Plantevin a en outre demandé au tribunal correctionnel de Paris des peines complémentaires de privation des droits civiques contre trois d'entre elles.

Il a dit dans son réquisitoire qu'il considérait ainsi faire une démarche "d'apaisement", dans la mesure où il ne demandait aucune peine ferme, alors que les prévenus encourent jusqu'à dix ans de prison.

Le procureur requiert en outre deux ans de prison ferme contre Yvan Colonna pour la détention d'armes trouvées en sa possession lors de son arrestation en juillet 2003.

Il est déjà condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 18 ans pour l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998.

Le procès se termine dans les prochains jours avec les plaidoiries de la défense, qui souhaite des relaxes. Selon elle, il n'y a aucun délit mais une démarche "d'hospitalité" de la part de personnes convaincues de l'innocence d'Yvan Colonna.

La peine la plus forte, cinq ans de prison avec sursis et cinq ans de privation de droits civiques, est demandée contre Marc Simeoni, qui se voit reprocher d'avoir permis à Yvan Colonna d'occuper son logement à Bastia et de lui avoir acheté des livres et un appareil de musculation sur internet.

Quatre ans de prison avec sursis et quatre ans de privation de droits sont demandés contre la chanteuse Patricia Gattaceca, qui a reconnu avoir hébergé deux fois Yvan Colonna et contre André Colonna d'Istria, propriétaire d'un camping qui a aussi organisé son hébergement.

Dix-huit mois de prison avec sursis sont demandés contre Frédéric Paoli, propriétaire de la bergerie où Yvan Colonna a été arrêté, et huit mois avec sursis contre Claude Serreri, beau-frère d'Yvan Colonna.

Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser