Sursis confirmé pour le président de Languedoc-Roussillon
BORDEAUX (Reuters) - La cour d'appel de Bordeaux a confirmé mardi la peine de deux mois de prison avec sursis pour favoritisme prononcée en première instance contre Christian Bourquin, le sénateur et président socialiste de la Région Languedoc-Roussillon.
La cour a suivi les réquisitions du ministère public qui avait demandé le 18 septembre dernier la confirmation de la peine prononcée par le tribunal correctionnel de Bordeaux en début d'année.
Elle a cependant refusé de le condamner à une amende de 5 à 10.000 euros.
Son avocat, Me Yann Méric, a annoncé que Christian Bourquin formerait vraisemblablement un pourvoi en cassation.
Christian Bourquin aurait usé en 1999 de son influence lorsqu'il était président du Conseil général des Pyrénées-Orientales pour que soit confié un marché sur la communication de l'institution à la société Synthèse, dont le dirigeant était considéré comme un de ses proches.
Claude Canellas, édité par Patrick Vignal