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Strauss-Kahn attendu à Paris dans les prochains jours, dit Aubry

Dominique Strauss-Kahn est attendu en France dans les jours qui viennent après l'abandon des poursuites contre l'ancien directeur général de FMI pour tentative de viol à New York, selon Martine Aubry. /Photo prise le 26 août 2011/REUTERS/Kena Betancur

Dominique Strauss-Kahn est attendu en France dans les jours qui viennent après l'abandon des poursuites contre l'ancien directeur général de FMI pour tentative de viol à New York, selon Martine Aubry. /Photo prise le 26 août 2011/REUTERS/Kena Betancur - -

PARIS (Reuters) - Dominique Strauss-Kahn est attendu en France dans les jours qui viennent après l'abandon des poursuites contre l'ancien directeur...

PARIS (Reuters) - Dominique Strauss-Kahn est attendu en France dans les jours qui viennent après l'abandon des poursuites contre l'ancien directeur général de FMI pour tentative de viol à New York, a dit mardi Martine Aubry.

Priée sur Canal+ de dire s'il elle était au courant du retour prochain de "DSK", la candidate à la primaire socialiste a répondu : "Il rentre dans les jours qui viennent".

"J'ai toujours dit la même chose: premièrement, la présomption d'innocence, deuxièmement, je pense la même chose que beaucoup de femmes sur l'attitude de Dominique Strauss-Kahn vis-à-vis des femmes", a-t-elle ajouté.

Selon un de ses proches, Dominique Strauss-Kahn pourrait rentrer en France avant la fin de la semaine.

Une autre enquête judiciaire et un Parti socialiste troublé par son retour attendent Dominique Strauss-Kahn en France.

L'ex-Premier ministre socialiste Michel Rocard a condamné lundi soir en termes particulièrement vifs le comportement de "DSK" à New York avec la femme de chambre qui a provoqué sa chute en l'accusant de tentative de viol.

Les ténors du Parti socialiste, dont les principaux dirigeants s'étaient félicités la semaine dernière de l'abandon des charges contre l'ancien patron du FMI par le procureur de New York, ont vivement attaqué l'ancien Premier ministre.

Les enquêtes d'opinion montrent que les Français ne veulent plus voir l'ancien patron du FMI en course dans la primaire socialiste, mais la question de son positionnement éventuel dans la campagne présidentielle reste posée, ainsi que celle de sa place dans une éventuelle nouvelle majorité de gauche.

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse