BFMTV
Politique

Soupçons d'emplois fictifs au FN: Wallerand de Saint Just attaque "Le Monde" en diffamation

Wallerand de Saint Just, trésorier du FN, porte plainte pour diffamation contre le journal Le Monde samedi 25 février.

Wallerand de Saint Just, trésorier du FN, porte plainte pour diffamation contre le journal Le Monde samedi 25 février. - BFMTV

Le trésorier du FN a annoncé ce samedi qu'il portait plainte contre le journal Le Monde, qui évoque dans un article un document "très compromettant" pour le parti dans le cadre de l’affaire d'emplois fictifs présumés qui pèsent sur des assistants parlementaires du FN.

D'après le journal Le Monde, la police, qui a mené lundi des perquisitions au siège du FN, "a saisi un document qui pourrait se révéler très compromettant", à savoir "une note retrouvée dans l'ordinateur du trésorier", "qui laisse penser qu'un véritable système de financement du parti via le Parlement européen et les assistants parlementaires a été pensé en amont, et en haut lieu, pour faire supporter intentionnellement à l'Union européenne ses dépenses".

"Il n'y a jamais eu l'existence d'une telle note"

Le trésorier du FN, Wallerand de Saint Just, a réagi sur BFMTV à cette information révélée ce samedi. "Cela veut dire que la police et les magistrats ont donné une pièce qui est couverte par le secret d'instruction, [...] je dépose donc plainte pour viol du secret d'instruction" a-t-il annoncé. 

Wallerand de Saint Just a également affirmé sur notre antenne qu'il n'y avait "jamais eu de telle note et jamais eu l'existence d'un tel système, tout ça c'est un mensonge [...] je dépose donc une deuxième plainte pour diffamation contre ce journaliste."

La justice française soupçonne le parti d’avoir mis en place un système pour se financer sur les fonds du Parlement européen. L'enquête s'est accélérée cette semaine: la cheffe de cabinet de Marine Le Pen, Catherine Griset, a été mise en examen mercredi dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs qui pèsent sur le parti frontiste. De son côté Marine Le Pen, candidate à la présidentielle a refusé d'être auditionnée par la police judiciaire, dans le cadre de l'affaire des assistants parlementaires FN au Parlement européen.

M.P avec AFP