Sondage exclusif : les deux favoris se détachent

Réalisé par CSA pour BFMTV, RMC, 20 Minutes et CSC, la Course 2012 mesure l'évolution des intentions de vote pour le premier et le second tour de l'élection présidentielle.

Les intentions de vote

En hausse de 2 points, François Hollande continue de faire la course en tête avec 30% d’intentions de vote au premier tour. Il devance toujours Nicolas Sarkozy (28%, +1). En troisième position, Marine Le Pen est distancée par les deux favoris (15%, -2). Son avance sur ses poursuivants directs se réduit : François Bayrou (13%, +2) et Jean-Luc Mélenchon (10%, +1). Suivent ensuite Eva Joly (2%, -1) et Dominique de Villepin (1,5%, -0,5) en baisse l’un et l’autre, de même que les autres candidats qui ne dépassent pas 0,5% d’intentions de vote. Dans l’équilibre des forces politiques, la gauche regagne du terrain (42%, +2) ainsi que le centre (13,5%, +2). À l’inverse, la droite (29,5%, -1,5), l’extrême-droite (15%, -2) et l’extrême gauche sont en baisse (31%, +2,5).
Dans l’hypothèse d’un second tour qui opposerait le président sortant à François Hollande, le candidat socialiste l’emporterait aujourd’hui avec 56% des intentions de vote face à Nicolas Sarkozy (44%).

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Pronostic : François Hollande creuse l'écart au second tour

A 46 jours du premier tour, l’intérêt pour la campagne est en hausse (72% se disent intéressés, +3) et le pronostic de victoire se creuse à l’avantage du candidat socialiste : 50% anticipent une victoire de François Hollande (+11) plutôt que celle de Nicolas Sarkozy (30%, -2) ou d’un autre candidat (11%, -7).

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La campagne électorale dans les médias

Une large majorité de Français (71%) estiment que la campagne « ne permet pas aux électeurs de faire un choix réfléchi », dénonçant le « trop de place » accordé aux incidents entre candidats. De même, ils jugent déséquilibré le traitement médiatique : 68% soulignent que les médias « accordent plus de place à Nicolas Sarkozy et François Hollande », ce qui n’est « pas normal » pour 86% d’entre eux. Ils sont seulement 26% à trouver le traitement médiatique de la campagne plutôt équilibré (26%).

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