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Politique

Ségolène Royal arrive largement en tête en Poitou-Charentes

La candidate socialiste Ségolène Royal est arrivée en tête du premier tour des élections régionales en Poitou-Charentes dimanche avec 38,98% des voix, selon des résultats complets communiqués par le ministère de l'Intérieur. /Photo prise le 14 mars 2010/R

La candidate socialiste Ségolène Royal est arrivée en tête du premier tour des élections régionales en Poitou-Charentes dimanche avec 38,98% des voix, selon des résultats complets communiqués par le ministère de l'Intérieur. /Photo prise le 14 mars 2010/R - -

BORDEAUX - La candidate socialiste Ségolène Royal est arrivée en tête du premier tour des élections régionales en Poitou-Charentes dimanche avec...

BORDEAUX (Reuters) - La candidate socialiste Ségolène Royal est arrivée en tête du premier tour des élections régionales en Poitou-Charentes dimanche avec 38,98% des voix, selon des résultats complets communiqués par le ministère de l'Intérieur.

Elle devance de près de dix points le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau (UMP), qui obtient 29,46% des voix, et Françoise Coutant (Europe Ecologie), à 11,92%.

L'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 qui, dès le premier tour, avait rallié à elle des MoDem, des Verts dissidents et des communistes, possède une bonne réserve de voix, si l'accord avec Europe Ecologie se fait pour le deuxième tour, dimanche prochain.

"Je pense que le rassemblement se fera rapidement", a-t-elle dit sur France 3 Poitou-Charentes.

Interrogée par Reuters, Françoise Coutant, satisfaite de son résultat, a souligné que les rencontres "avec nos partenaires de gauche ont pour but de mettre en place une alliance viable autour d'un projet et dans le respect de nos électeurs. C'est en tout cas notre souhait".

Dominique Bussereau a pour sa part minimisé sa défaite.

"Faisons attention aux pronostics. Beaucoup d'électeurs de droite et du centre ont manifesté leur mécontentement par l'abstention. Je pense que beaucoup iront voter au deuxième tour et je serais Madame Royal, je ne m'amuserais pas au triomphalisme."

Claude Canellas, avec Clément Guillou à Paris, édité par Yves Clarisse