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Sarkozy veut vite mettre en oeuvre les annonces de Grenoble

Nicolas Sarkozy a exprimé mardi sa "volonté inflexible" de mettre en oeuvre rapidement les nouvelles mesures sécuritaires qu'il avait évoquées fin juillet lors d'un déplacement à Grenoble (photo), notamment le durcissement des peines pour les délinquants

Nicolas Sarkozy a exprimé mardi sa "volonté inflexible" de mettre en oeuvre rapidement les nouvelles mesures sécuritaires qu'il avait évoquées fin juillet lors d'un déplacement à Grenoble (photo), notamment le durcissement des peines pour les délinquants - -

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a exprimé mardi sa "volonté inflexible" de mettre en oeuvre rapidement les nouvelles mesures sécuritaires...

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a exprimé mardi sa "volonté inflexible" de mettre en oeuvre rapidement les nouvelles mesures sécuritaires annoncées fin juillet à Grenoble, notamment le durcissement des peines pour les délinquants qui s'en prennent aux forces de l'ordre.

Au moment où des voix s'élèvent jusqu'au sein de la majorité pour critiquer sa politique du "tout sécuritaire", le chef de l'Etat a réitéré sa détermination sur le sujet en recevant cinq policiers blessés lors d'incidents dans la cité sensible des Tarterêts, à Corbeil-Essonne, le mois dernier.

Selon un communiqué de l'Elysée, il a "condamné avec la plus grande vigueur ces actes criminels et exprimé de nouveau sa détermination absolue à combattre la délinquance et la criminalité, considérant que les lois de la République doivent s'appliquer avec la même fermeté en tout point du territoire national, sans aucune exception."

Réaffirmant "son soutien total à ceux dont la mission est de faire respecter l'autorité de l'Etat", Nicolas Sarkozy a "souhaité que les auteurs de violences envers toute personne dépositaire d'une autorité publique soient sanctionnés par la justice avec une sévérité exemplaire."

A Grenoble, le 30 juillet, il avait évoqué un élargissement des peines planchers à leur encontre, de nouvelles peines de prison incompressibles en cas de meurtre et jusqu'à la déchéance de la nationalité française pour les délinquants d'origine étrangère qui portent atteinte à des membres des forces de l'ordre.

Dans le communiqué publié mardi, le président "fait part de sa volonté inflexible de mener à bien ces chantiers dans les semaines à venir."

Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse